Les offres du gouvernement aux intervenants des garderies en milieu familial seraient insatisfaisantes, selon le syndicat, qui parle de recul.
«On l’attend depuis longtemps. Depuis plus d’un an qu’on est sans conference collective», déplore Valérie Grenon, présidente de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ), en entrevue à l’émission Le Québec matin. «Oui, très insatisfaisant», a-t-elle poursuivi.
«On est loin des options pour qu’il y ait des locations pour tous les enfants», selon elle.
Valérie Grenon parle même de recul.
À titre d’exemple, elle affirme que dans son offre, le gouvernement retire les sommes dédiées aux perfectionnements, alors que la loi oblige les travailleurs à suivre un sure nombre d’heures de cours chaque année pour se perfectionner. «Le perfectionnement devra donc être payé directement par les intervenantes en service de garde», a-t-elle fait valoir.
«On sait que ce sont déjà de bas salariés, donc on voit ça comme un énorme recul», a insisté Mme Grenon.
Au niveau des salaires, le gouvernement offre 12,7% aux travailleuses des garderies en milieu de travail, ce qui serait nettement insatisfaisant, selon la présidente du syndicat.
«Il faut se rappeler que, eux, ce sont des travailleurs autonomes, donc c’est la subvention qui est augmentée de 12,7 [et non uniquement les salaires]. Donc toute l’opération du service est incluse dans ce montant», a-t-elle souligné.
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