Dans le tout nouveau Garfield animé, Chris Pratt prête sa voix au chat roux tandis que Samuel L. Jackson double son père biologique, Vic. Pleins feux sur un film d’animation pensé pour les familles.
Apparu pour la première fois en bande dessinée dans un quotidien local, en 1976, avant d’être diffusé dans des publications de partout aux États-Unis en 1978, le chat Garfield a gagné rapidement le cœur de tous les lecteurs.
Œuvre de Jim Davis, le chat est reconnaissable entre mille. Tout d’abord, il est roux. Ensuite, il a un caractère assez difficile, inspiré par celui du grand-père de l’auteur, qu’il décrit comme «un homme grand et capricieux». Si Garfield a été la vedette de dessins animés télévisés pendant près de 20 ans, il s’est fait plus timide au cinéma, ce Garfield n’étant que sa troisième apparition depuis 2004, date de sortie du premier long métrage.
«Je me suis senti proche de Garfield dès le début du doublage», a dit Chris Pratt dans les pages de Moviefone. «De nombreux éléments de ma vie me font me sentir comme Garfield. Je suis à Hollywood, je suis traité aux petits oignons. Il a des inflexions dans la voix qui font penser à quelqu’un qui s’apprête à bâiller et je trouvais qu’il fallait que je travaille cela. J’ai fait confiance au réalisateur [NDLR Mark Dindal, connu pour Un empereur nouveau genre] et je savais que nous avions un bon scénario. Une fois que l’action démarre, c’est un film sur un personnage qui vit une grande aventure. Sa fatigue et sa paresse fonctionnent vraiment très bien pour ce cas qui est sans cesse pomponné et qui mène une existence indolente.»
Car Garfield va enfin rencontrer son père, un chat errant nommé Vic, dont la voix n’est assurée par nul autre que Samuel L. Jackson. «Vic sait comment survivre dans la rue. Il est débraillé, sage et un peu en fuite. Garfield est un animal de compagnie qui aime les lasagnes, déteste les lundis, est sarcastique et choyé. Vic l’entraîne dans une aventure épique en compagnie d’Odie [NDLR Le meilleur ami de Garfield, doublé par Harvey Guillén]. Le scénario les mène dans une histoire de braquage aux enjeux élevés très drôle.»
Car Garfield a été abandonné, bébé, dans une ruelle. «Le fait de voir cette relation père-fils être réparée, le tout en voyant Vic enseigner à Garfield quelques leçons sur la manière d’être un chat d’extérieur, fait partie du plaisir du film», a ajouté l’acteur, qui n’en est pas à son coup d’essai en matière de doublage parce qu’on a entendu sa voix dans les films animés de la franchise Lego ainsi que chez le célèbre plombier de Super Mario Bros. le film.
Dans les pages de Screen Rant, Chris Pratt a expliqué ce qu’il pensait être les raisons du succès de Garfield.
«Ma première découverte de Garfield date de la bande dessinée. Quand j’étais enfant, j’adorais Garfield, j’adorais Odie – mon cousin avait d’ailleurs appelé son chien “Odie”. Garfield est comme un morceau omniprésent dans la mosaïque de l’enfance de chaque personne depuis 1978. C’est la bande dessinée la plus diffusée au monde! Et c’est quand on commence à vieillir que l’on comprend le véritable attrait de Garfield.»
«Garfield est un rebelle et une espèce d’iconoclaste. Il a en quelque sorte donné une voix aux gens de la classe ouvrière qui disaient que de travailler 40 heures par semaine était dur. Je crois que c’est pour cette raison que les adultes l’aiment autant. Quant aux enfants, ils l’aiment parce que c’est un gros chat orange.»
Garfield: le film fera miauler les cinéphiles dès le 24 mai.