Les 16 années passées chez le Lightning de Tampa Bay ont marqué l’attaquant Steven Stamkos, qui n’oubliera jamais l’organisation et particulièrement les partisans de l’équipe qu’il a pris le soin de remercier dans une longue lettre publiée lundi.
L’ancien capitaine des «Bolts» a rédigé un message bien personnel sur le site The Players’ Tribune afin de ressasser ses plus beaux souvenirs et dire au revoir à tous ceux l’ayant acclamé durant son séjour de 1082 matchs de saison régulière à Tampa. Le signataire d’un contrat de quatre ans et de 32 millions $ avec les Predators de Nashville n’oubliera jamais son premier amour.
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À propos de la fin de sa relation avec le Lightning, Stamkos n’a pas caché ses sentiments, même s’il se dit enthousiaste à l’aube de son prochain défi.
«Comment saluer une dernière fois un lieu semblable? Une ville m’ayant accueilli à l’âge de 18 ans, où il y a la seule formation de la Ligue nationale que j’ai connue et une base de partisans devenue une famille? Je ne sais vraiment pas, pour être franc», a-t-il précisé.
«[…] Cela sera plutôt irréel quand je ne serai pas un Bolt cet automne. Toutefois, lors des récentes semaines, j’ai pris conscience de la chance de l’avoir été pendant 16 ans. Je voulais donc seulement partager quelques souvenirs et dire merci à tous ceux ayant fait partie de cette aventure.»
Au nombre des événements importants à ses dires, il y a des épisodes plus légers, comme celui mettant en vedette son fils Carter, qui s’est préparé un bol de céréales à l’intérieur de la partie supérieure de la coupe Stanley après s’être levé de son lit. Ou encore l’année de son repêchage : le vétéran fut le premier choix de l’encan 2008.
«En regardant tout l’été ayant suivi, ce fut amusant d’être sélectionné. Je ne connaissais rien de Tampa. Je savais qu’il faisait chaud et qu’il y avait des vedettes qui avaient remporté la coupe quelques années auparavant [en 2004]. J’étais juste excité d’arriver là pour travailler. Mais j’étais un jeune du genre je dois appeler mon père du Best Buy afin de ne pas payer trop cher. C’était l’un de mes premiers souvenirs de la ville. Je déambulais complètement perdu sur l’autoroute au milieu de l’été, quand il faisait 100 degrés Fahreinheit [plus de 37 degrés Celsius], afin de trouver un endroit pour acheter un téléphone, en espérant obtenir un bon forfait.»
Chez-soi
«Les dernières semaines ont eu une saveur aigre-douce. Je n’ai jamais pensé que ce jour allait arriver. J’ai tout fait pour que ça fonctionne, mais parfois, des trucs surviennent. Ça n’a pas marché et je mentirais si je disais que ce ne fut pas déchirant, a mentionné le double gagnant de la Coupe Stanley. Ma famille et moi, nous sommes humains, n’est-ce pas? Tampa, c’est chez-moi. Nos trois enfants y sont nés… c’est là où se trouvent nos souvenirs. Cela signifiera à tout jamais tellement à nos yeux.»
«Mais aussi, cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas être enjoués quant au futur, car nous le sommes réellement. Je suis très excité à l’idée de commencer la campagne à Smashville. Partisans des Preds, on discutera bientôt. Et lorsque viendra le temps de jouer à Tampa, ce sera agréable d’être à la maison.»