Alors que les chemins de fer dans les quatre coins du Canada sont paralysés depuis jeudi minuit, le syndicat se dit «prêt à retourner aux table de négociation».
• À lire aussi: Chemins de fer canadiens paralysés: une «catastrophe» pour l’économie du pays
• À lire aussi: «Je ne sais pas quoi faire»: le lock-out ferroviaire bouleverse les usagers du train de banlieue
• À lire aussi: Arrêt de travail dans le secteur ferroviaire: les travailleurs en lock-out après l’échec des négociations avec le syndicat
«On attend l’appel», mentionne, François Laporte, président de Teamsters Canada.
Le Canadien National (CN) et le Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) doivent cependant faire des compromis avec leur entente initiale.
«Pour nous, ces concessions représentent des brèches en matière de santé et sécurité au travail», explique M. Laporte en entrevue sur les ondes de LCN.
La question des horaires et des périodes de repos est présentement le principal point de litige.
«Il faut qu’on soit capable d’opérer dans un environnement sécuritaire», réitère le président.
Le syndicat n’est pas prêt à faire les concessions demandées, affirme François Laporte.
«On ne veut pas revivre un deuxième Lac-Mégantic», s’inquiète-t-il.
François Laporte pointe du doigt le CN et le CPKC d’avoir commencé ce moyen de pression.
«La décision de mettre les gens sur la rue et de prendre la population en otage, c’est la décision des employeurs. C’est à eux de répondre de leurs gestes», soutient-il.
Au total, ce sont 10 000 travailleurs qui sont touchés par ce lock-out.
Voyez l’entrevue intégrale avec François Laporte, ci-dessus.