La paralysie du transport ferroviaire jeudi par un arrêt de travail d’environ 10 000 travailleurs mis en lock-out par le Canadien National (CN) et le Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) cause des maux de tête à bien des usagers ce matin.
• À lire aussi: Arrêt de travail dans le secteur ferroviaire: les travailleurs en lock-out après l’échec des négociations avec le syndicat
• À lire aussi: Vers une grève ferroviaire: voici quels seraient les effets sur votre quotidien
• À lire aussi: Grève et lock-out dans le secteur ferroviaire: le conflit pourrait entraîner des mises à pied dans les PME du Québec
La société de transport collectif exo a suspendu les services des lignes 11 – Vaudreuil/Hudson, 12-Saint-Jérôme, et 14-Candiac, tandis que les lignes 13 et 15 fonctionneront normalement.
Si des alternatives par bus étaient disponibles en heures de pointe, les travailleurs devront prendre leur mal en patience.
Aux premières heures du lock-out, les impacts se font déjà sentir, alors que les usagers sont redirigés vers le transport en bus.
La société de transport exo assure que les employés seront sur place à chaque station pour aider les usagers. «La clé, c’est la planification des déplacements», insiste la chef aux relations médias et communications d’exo, Catherine Maurice.
Les bus n’offriront toutefois pas les mêmes capacités puisqu’ils ont un nombre limité et devront desservir prioritairement les gares situées à l’extérieur de l’île de Montréal.
«Un train déplace environ 1000 personnes par voyage, donc c’est difficile de mettre en place un service d’autobus qui va combler l’ensemble des besoins», admet Mme Maurice.
Plusieurs usagers des trains de banlieue se sont présentés jeudi matin à la gare Sainte-Catherine à Saint-Constant pour se rendre au travail, mais ont dû rebrousser chemin.
«Je dois retourner à la maison. Je dois trouver un autre moyen de transport», commente une femme à TVA Nouvelles.
Certains comptaient prendre le train de banlieue, comme à l’habitude, pour se rendre au travail, mais se retrouvaient sans issue, vers 6h ce matin. «Nous aussi, il faut faire notre travail», lance-t-elle.
«Je ne sais pas quoi faire. Je dois rentrer au travail à 7h. Combien de temps je vais attendre?», dit un autre homme.
La société de transport exo assure que les employés seront sur place à chaque station pour aider les usagers. «La clé, c’est la planification des déplacements», insiste la chef aux relations médias et communications d’exo, Catherine Maurice.
«Un train déplace environ 1000 personnes par voyage, donc c’est difficile de mettre en place un service d’autobus qui va combler l’ensemble des besoins», admet-elle.