Les membres de la Relève de la CAQ exigent qu’un coup de barre soit donné dans les écoles du Québec afin d’enrayer la propagation de la violence et du manque de civisme dans les classes.
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Aurélie Diep, la présidente du groupe, a exigé dans une lettre ouverte publiée jeudi un «redressement de l’école québécoise» à travers le retour «d’une culture de civisme envers les enseignants, le personnel scolaire et les autres élèves».
Ces changements se traduiraient par l’imposition du port de l’uniforme au secondaire, l’obligation du vouvoiement dès le 3e cycle et la participation des jeunes dans les tâches de leur école.
Ces gestes permettront de «sonner la fin de la récréation pour la petite minorité d’élèves qui empêchent tous les autres d’aimer l’école», écrit-elle.
Implication des parents
Les jeunes caquistes souhaitent également lutter contre «la désolidarisation de parents qui prennent systématiquement la défense de leur enfant, même lorsqu’il est dans le tort». Cette problématique serait corrigée en accordant plus de pouvoirs aux écoles dans la sanction de gestes répréhensibles.
Ils suggèrent aussi que les parents d’élèves coupables de violence et d’intimidation accompagnent leurs enfants à formations obligatoires mises en place dans le but «de changer leur comportement et réparer leurs actions».
La Relève débattra de ces propositions lors de son congrès qui aura lieu le 7 septembre prochain.