Le député du Bloc québécois dans la circonscription de Mirabel, Jean-Denis Garon, ne se représentera pas aux prochaines élections fédérales afin d’accueillir un premier enfant avec son épouse.
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L’annonce est tombée dans un communiqué envoyé par le parti peu avant midi, vendredi.
«J’ai dû y réfléchir pendant des mois et ça a été une décision très difficile», explique M. Garon, qui a franchi le cap de la quarantaine l’année dernière. «Aujourd’hui, mon épouse et moi souhaitons entamer de nouveaux projets familiaux auxquels j’ai décidé de donner priorité.»
Après des années à enseigner l’économie à l’UQAM, l’économiste de formation a fait le saut en politique lors des dernières élections fédérales, en 2021. Il n’aura passé qu’un seul mandat à titre d’élu.
«Je comprends très bien la décision de Jean-Denis de ne pas renouveler son mandat et c’est avec bonheur que je le vois débuter une nouvelle étape de sa vie familiale, professionnelle et militante», a commenté le chef du Bloc, Yves-François Blanchet, qui le considère comme «un ami depuis plusieurs années».
Jean-Denis Garon, qui a déjà collaboré comme chroniqueur dans les pages du Journal de Montréal et du Journal de Québec, compte retourner à l’enseignement et à la recherche.
«Je reste toutefois engagé fermement pour l’indépendance du Québec et j’ai hâte d’entamer une nouvelle période de mon implication politique, non plus comme élu, mais comme militant», indique-t-il.
Avec sa longue chevelure foncée et ses lunettes épaisses, Jean-Denis Garon s’était fait rapidement remarquer pour sa ressemblance avec Jean-René Dufort, l’homme derrière Infoman. La Presse l’a même présenté comme «le sosie d’Infoman» dans un article en 2023.
Au Bloc québécois, Jean-Denis était responsable des dossiers des Industries et de l’entrepreneuriat, du Revenu national et de la Finance verte. Entre autres choses, il se targue d’avoir fait adopter le projet de loi C-290 visant à protéger les lanceurs d’alerte.