Michel Charette est porté par une assurance qui lui permet de défoncer des portes et de proposer ses propres projets.
Le comédien, auteur, metteur en scène et producteur est actuellement en rodage de son spectacle 64% authentique, le reste…, en plus d’être de retour sur nos écrans dans la comédie dramatique Marco Lachance, qui sera présentée sur Noovo à compter du mercredi 11 septembre, à 20h.
Il n’est jamais trop tard pour réaliser nos vieux rêves, comme le démontre Marco Lachance, le personnage de Michel Charette dans la nouvelle comédie dramatique «Marco Lachance».
PHOTO FOURNIE PAR NOOVO
Vedette de cette production de ComediHa! aux côtés Micheline Bernard – qui était sa partenaire de jeu de Radio enfer – et d’Hubert Proulx, Michel Charette en est également le créateur et c’est même lui qui a lancé le chantier des 12 demi-heures de la première saison, toutes écrites par un collectif d’auteurs. Le tout a été tourné cet été dans le quartier Limoilou, à Québec.
Il incarne le personnage titre, un homme qui, contrairement au comédien, du moins lorsque l’on fait sa connaissance, n’a pas tellement confiance en lui.
Micheline Bernard, qui connaît bien Michel Charette pour avoir joué avec lui dans «Radio enfer», figure aussi au générique de «Marco Lachance», série dans laquelle elle joue sa mère.
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«C’est une émission qui va faire du bien. C’est ce qu’on voulait, car ça va assez mal dans le monde! La famille de Marco Lachance est hyper dysfonctionnelle, mais ils sont heureux, ils s’aiment et il y a de la bienveillance. Pour moi, c’est important de coller mes enfants, de les câliner et de leur dire que je les aime. Tout ça est exposé dans la série», a raconté Michel Charette.
Le personnage de Marco Lachance était promis à une grande carrière de chanteur après avoir remporté le concours Rock Talent 1999, mais les années ont passé sans que cela se concrétise. Un quart de siècle plus tard, il bosse au service des plaintes d’une entreprise d’électroménagers. Père monoparental, il héberge sa mère et le seul bout de sa vie qui le rattache à la musique, c’est sa chorale. Marco décide un matin qu’il est temps de réaliser son rêve de jeunesse. C’est à ce moment-là que ses enfants apprennent qu’il aurait pu devenir une rock star!
Hubert Proulx incarne le meilleur ami de Marco Lachance.
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«Ses enfants vont lui dire: “Tu nous dis de croire en nous, mais toi tu ne l’as pas fait!” On devrait tous réaliser nos vieux rêves», a suggéré Michel Charette, en révélant que son personnage va peut-être comprendre au détour qu’il peut évoluer dans cet univers, mais pas nécessairement sur scène.
Michel Charette n’est pas un chanteur, mais son personnage l’est, alors il s’est entouré de Pilou et de Sydney Côté-Nadon. «Je ne chante pas nécessairement bien, mais je chante juste. La musique est un personnage en soi dans la série.»
Occupé par ses propres projets
Michel Charette aime être dans l’action. Mais ce qu’il apprécie encore plus, c’est de bosser sur ses propres projets. Son spectacle solo, ses créations théâtrales avec son ami François Chénier et maintenant Marco Lachance.
Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC
«J’aime être occupé, mais ce qui est le fun, c’est que ce sont des projets à moi et c’est très diversifié. J’aime créer et provoquer des choses, et il y a aussi des gens qui croient en moi et qui m’appuient, et tout va comme ça devrait aller. Honnêtement, je suis un peu, excusez-moi l’expression, “plein de marde”! Je suis chanceux et privilégié, car je sais que j’ai du travail jusqu’en 2027.»
Dans son spectacle solo avec lequel il compte faire le tour du Québec, il parle de sa vie et joue avec le public, qui s’amuse à démêler le vrai du faux.
Michel Charette lors de son Grand bien-cuit ComediHa!. On reconnaît à l’arrière ses amis Vincent-Guillaume Otis, partenaire de jeu dans «District 31», et Daniel Savoie.
PHOTO FOURNIE PAR COMEDIHA!
«Je veux que les gens passent une belle soirée; ils vont sourire, rire, se taper sur les cuisses, ils seront touchés. Je n’ai pas peur d’aller dans des moments plus touchants, plus dramatiques, et je vais y aller parce qu’à la base je suis un interprète et j’ai confiance que je peux livrer ça. Aujourd’hui, il n’y a pas grand-chose qui me fait peur!»
L’artiste de 54 ans, qui n’a jamais manqué de travail depuis sa sortie du Conservatoire d’art dramatique de Montréal – il doit même en refuser, faute de temps –, peut aussi s’appuyer sur son expérience sous les projecteurs, lui qui a joué dans quelque 800 représentations de Ladies Night.
