La rentrée scolaire pourrait entraîner une nouvelle hausse des cas de coqueluche, qui se propage rapidement cette année, affirme un docteur.
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«La propagation n’est pas prête de diminuer si on met des enfants ensemble dans une classe et qu’il y en a un qui a la coqueluche», estime le pédiatre à la retraite, Pierre-Claude Poulin, samedi, à l’émission Québec matin.
En 2024, 13 100 cas de coqueluche ont été recensés dans la province, selon des données du ministère de la Santé et des Services sociaux. C’est en moyenne 240 à 1600 contaminations qui sont compilées par année au Québec.
La non-vaccination serait l’une des causes de la hausse des cas de coqueluche, pense l’expert.
«Il y a probablement eu un tassement de la vaccination à la suite de la COVID-19, affirme-t-il. Les périodes de confinement ont fait que les parents ont peut-être tardé un peu à aller faire vacciner leur enfant.»
Cette maladie pourrait avoir de graves conséquences pour les nourrissons âgés de moins de 1 an qui se trouvent plus à risque d’être hospitalisés.
Les régions de Chaudière-Appalaches, Capitale-Nationale, Montérégie, Estrie, Lanaudière et Laurentides sont parmi les plus touchées, présentement.
Symptômes
La coqueluche pourrait causer des quintes de toux, de la fièvre légère, de l’écoulement nasal et des rougeurs aux yeux accompagnées de larmoiement.
Le docteur souligne que la maladie est contagieuse lors des trois premières semaines.
«Même si la toux peut continuer pendant 8-10 semaines, la contagion cesse», mentionne-t-il sur les ondes de LCN.
M. Poulin recommande aux parents qui soupçonnent leur enfant d’avoir attrapé la coqueluche d’aller consulter un médecin qui pourrait prescrire des antibiotiques afin de diminuer les risques de contagion.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.