On connaît son existence depuis quelques mois déjà, mais elle est officiellement en branle : la lutte parmi les jeunes défenseurs de l’organisation.
« Tu ne peux pas demander mieux. Puisqu’on se pousse tous les uns, les autres, on ne peut que s’améliorer. C’est bénéfique pour les individus impliqués de même que pour l’organisation», a lancé David Reinbacher, à sa sortie de la patinoire au camp des recrues du Canadien.
Choix de premier tour du Tricolore en 2023, l’Autrichien a mentionné, plus tôt cet été, ne viser rien de moins qu’un poste avec le grand club. Une affirmation contraire aurait été surprenante.
« Je suis prêt pour cette étape, a-t-il affirmé une nouvelle fois. C’est ça mon travail. Chaque jour, je dois montrer que je suis prêt pour le prochain niveau. »
« Chaque fois que je vais sauter sur la glace, je vais m’efforcer de travailler fort pour leur montrer que je suis prêt. Je vais tenter de faciliter leur décision», a-t-il également déclaré.
Le droitier se présente à ce camp avec une expérience de 11 rencontres avec le Rocket de Laval. La période d’adaptation aux dimensions des patinoires nord-américaine, c’est déjà réglé pour lui.
« Ces 11 matchs étaient des matchs significatifs, des matchs durs. J’ai donc pu apprendre beaucoup de cette expérience », a indiqué Reinbacher, auteur de deux buts et trois passes lors de ce séjour à Laval.
L’homme dans l’ombre
Le jeune homme de 19 ans a donc laissé une carte de visite rassurante avant de rentrer chez lui pour son été d’entraînement. Disons que la saison qu’il a connue à Kloten fut plutôt éprouvante. Autant sur le plan individuel que collectivement.
Pour cette première journée sur la glace du complexe sportif de Brossard, Lane Hutson et Logan Mailloux formaient le premier duo de défenseurs. Derrière eux, Reinbacher évoluait en compagnie d’Adam Engstrom.
Quand on parle des jeunes espoirs à la ligne bleue de l’organisation, le Suédois se retrouve souvent dans l’ombre.
« Je ne déteste pas ça. J’y vois même du positif. Je suis sous le radar, alors les gens n’ont pas trop d’attentes à mon égard. Dans pareil cas, tout ce qui peut arriver, c’est que je crée une surprise. »
Le bon endroit pour apprendre
Après deux saisons dans la Ligue de hockey suédoise à Angelholm, le choix de troisième tour du Canadien en 2022 déménagera pour la première fois en Amérique du Nord.
Un séjour avec le Rocket était prévu à la fin de la dernière campagne, mais puisque son équipe a atteint la finale du circuit suédois, il a fallu repousser cette première traversée de l’Atlantique.
Au cours de l’été, il a signé un contrat de trois ans avec l’organisation montréalaise. Un contrat d’entrée à deux volets. Même si l’objectif principal demeurer de rester avec le Canadien, il ne verrait pas d’un mauvais œil un détour par la Ligue américaine.
« C’est mon premier camp, je vais voir où ça va me mener. Il y a tellement de bons joueurs ici. La compétition est relevée. C’est le bon endroit pour apprendre et voir ce que je peux améliorer. »