Les recrues du Canadien vont affronter celles des Maple Leafs lors de deux matchs au Centre Bell samedi et dimanche, et Pascal Vincent a une idée de ce qu’il veut voir.
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Il espère que les jeunes seront en mesure de montrer leurs qualités en jouant librement, mais dans un cadre qui leur a été expliqué.
«Je veux des joueurs qui ont confiance en leurs moyens. Il y a des risques calculés et il y a des risques que tu ne peux pas prendre. Ça devient de l’intelligence de jeu.
«Je veux que les gars soient eux-mêmes, mais tout le monde doit jouer dans la structure de l’équipe. Ça fait deux jours qu’on fait du vidéo entre les entraînements, on prépare la fondation.»
Se démarquer
Le défi pour les recrues est souvent d’être en mesure de ressortir du lot une fois qu’ils se retrouvent dans le camp avec les vétérans de l’équipe. Dans cette optique, les deux rencontres du week-end représentent une vitrine intéressante.
«Quand tu es sur la glace, surtout dans le camp d’entraînement, il faut qu’on soit capable de parler de toi, soutient Vincent. Si personne ne parle de toi, c’est que tu ne t’es pas démarqué. C’est la nature de la business au niveau où on est rendus.
«C’est un entonnoir, la Ligue nationale et la Ligue américaine, il faut que tu trouves une façon de te démarquer avec les outils que tu as, c’est pour ça que j’aime travailler avec les forces des joueurs; pour les faiblesses, on fera du vidéo.
«Qu’est-ce que tu peux amener à l’équipe. Il n’y a pas de joueur parfait, mais il faut que tu te démarques d’une certaine façon. Si tu n’as pas de saveur ou d’odeur, tu vas juste être un joueur ordinaire, même si tu as beaucoup de talent.»
Avec les grands
Pendant que plusieurs joueurs qui ont disputé leur première saison avec le Rocket de Laval l’an passé étaient avec les recrues, d’autres comme Joshua Roy et Jakub Dobes se trouvaient sur l’autre glace du Complexe d’entraînement CN pour disputer un match simulé avec les joueurs du grand club.
Selon Pascal Vincent, il n’y a pas de conclusion à tirer de cette situation.
«Il n’y a rien à lire dans tout ça. Je vais donner un exemple très récent. [Adam] Fantilli à Columbus l’an passé a fait le camp de développement, le camp des recrues et la première affaire que tu sais, c’est qu’il fait l’équipe et qu’il est sur l’alignement partant. Un peu plus loin, Nik Ehlers avec les Jets a vécu la même chose.
«À moins que tu t’appelles Nick Suzuki, la chambre dans laquelle tu es assis en ce moment [ne veut rien dire]. Tous les postes sont à prendre.»
Pour Emil Heineman, qui était avec les recrues malgré une saison complète à Laval l’an passé, il n’y a pas de raison de paniquer.
«Je pense que c’est une belle occasion de jouer au Centre Bell et c’est une belle façon d’arriver au camp avec une petite longueur d’avance.»