Une jeune femme a été formellement accusée du meurtre prémédité de son garçon de 5 ans, qui a été retrouvé sans vie dans la nuit de mercredi à Coteau-du-Lac, en Montérégie.
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La suspecte de 29 ans, qu’on ne peut nommer en raison d’une ordonnance judiciaire visant à protéger l’identité de la petite victime, a comparu en fin d’après-midi par visioconférence depuis son lit d’hôpital.
Elle paraissait relativement calme, même si elle a été accusée d’avoir intentionnellement causé la mort de son garçon.
Selon nos informations, l’affaire a éclaté quand une femme paniquée aurait communiqué avec le 911 vers 3h du matin pour demander la présence des services d’urgence.
Scène d’horreur
Lorsque les policiers de la Sûreté du Québec sont arrivés dans la modeste résidence du chemin du Fleuve, ils ont découvert le corps inanimé de l’enfant. Son décès a malheureusement été constaté sur place.
Selon nos informations, la petite dépouille portait d’importantes marques de violence. Les services d’urgence dépêchés sur les lieux ont été confrontés à une scène extrêmement difficile. La cause exacte du décès de l’enfant n’a toujours pas été révélée par les autorités.
La mère du garçon se trouvait sur place à l’arrivée des secours. Elle aurait d’ailleurs tenté de mettre fin à ses jours après le meurtre, toujours d’après nos sources. Ses blessures ne mettent pas sa vie en danger. Elle a été transportée en centre hospitalier, vraisemblablement pour traiter un choc nerveux.
« Au début, j’ai juste su que son fils était mort. Ça ne m’a même pas traversé l’esprit que ça pouvait être elle qui l’a tué », a confié au Journal une amie à l’époque de la mère accusée. Elle est venue porter en soirée une petite peluche devant la résidence, où plusieurs toutous et même une lettre avaient déjà été déposés.
« Ça m’est rentré dedans. Jamais je n’aurais pensé qu’elle aurait pu faire quelque chose comme ça », a ajouté celle qui a demandé à taire son identité.
En fin d’après-midi, mercredi, les enquêteurs des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec de même que les techniciens en identité judiciaire se trouvaient toujours à l’intérieur de la maison pour tenter de recueillir des éléments de preuve.
Plus tôt en matinée, des proches de la petite victime ont été vus en train de s’engouffrer à l’intérieur d’une résidence voisine, où des cris de douleur se sont fait entendre jusque sur la voie publique. Une scène à fendre le cœur.
Santé mentale
On ignore pour le moment si d’autres arrestations pourraient avoir lieu dans le cadre de cette nébuleuse affaire.
Selon nos informations, l’accusée était connue des autorités pour avoir des problèmes de santé mentale.
Les services d’urgence se seraient présentés à sa résidence la semaine dernière afin de s’enquérir de son bien-être, selon nos informations.
Nos recherches indiquent qu’elle n’avait aucun antécédent criminel. La jeune femme doit revenir devant le tribunal vendredi pour la suite des procédures judiciaires.
– Avec Erika Aubin