Descendre vers la Floride en voiture à quelques semaines des élections du 5 novembre…
Première pancarte électorale.
Juste avant de quitter la Virginie, un énorme montage de panneaux et de drapeaux américains attire l’œil.
«God bless
.»
Bon, ça commence!
Caroline du Nord
Une immense enseigne:
«Dieu existe, c’est une évidence!»
Pas de Trump ni de Harris.
En prime, un imposant drapeau des confédérés flotte au bord de la I-95.
Caroline du Sud
Les enseignes «Jesus forgive my sins, save my soul » alternent avec d’imposants placardages publicitaires de firmes d’avocats spécialisés en réclamations de dommages à la suite d’accidents de la route.
Aucun affichage de Trump ni de Harris.
Géorgie
Ni bon Dieu ni Jésus… Les avocats se chargeront de votre salut.
Floride
Chacun pour soi et Dieu pour tous.
Ce n’est qu’arrivé à Palm Beach qu’on aperçoit notre premier gigantesque panneau «Donald Trump»
Rajeuni, sourire goguenard, il promet une baisse de taxes pour tous!
Sur le même trajet en novembre 2016, de la Virginie à la Floride, les enseignes Trump pullulaient.
Serions-nous trop tôt?
J’ai peur de Kamala
Dans la piscine, une Américaine du comté de Broward me confie qu’elle appréhende le 5 novembre.
Kamala va nous priver de nos libertés!
«Avez-vous entendu parler du Project 2025?»
Elle balaie cela du revers de la main.
«Trump est un homme d’affaires, c’est ce qui compte.»
Les faillites, les procès, les agressions sexuelles, les élucubrations incohérentes?
«J’ai peur de Kamala… Freedom…»
En 2016, la socialiste Clinton effrayait un vieux monsieur d’origine hongroise avec lequel j’avais discuté.
En 2024, on craint la communiste Kamala Harris.
C’est la dynastie Trump qui fait rêver.
«Where is Melania? Et cette Laura Loomer?
–Plus jolie que Melania?
–Non, mais plus jeune…
–Oh, my God!»