Après une défaite de 21-17 face aux Redbirds de McGill, samedi dernier, où ils ont connu un début de match atroce, les joueurs des Stingers de Concordia ont senti le besoin de se réunir entre eux sans la présence des entraîneurs pour se dire leurs quatre vérités.
Les joueurs se sont réunis, lundi soir, et Brad Collinson affirme qu’il a vu une différence dès leur retour sur le terrain pour l’entraînement de mercredi. La journée de mardi a été consacrée à un entraînement physique.
«Le groupe de leaders a pris la charge, a expliqué l’entraîneur-chef des Stingers dont la troupe tirait de l’arrière 21-0 après trois quarts. On a vu une différence dès l’entraînement suivant. Les gars n’ont pas pris McGill à la légère, mais ils n’ont pas connu une bonne semaine de préparation après un match émotif contre Montréal.»
Le moral est intact
Collinson assure que le moral des troupes est bon. «Le moral est bon et tout le monde est conscient que ce sont les petits détails qui ont fait la différence. N’eut été de quelques jeux, on pourrait avoir une fiche de 3-1 ou de 2-2, mais la réalité est que nous avons un dossier de 1-3. Cette défaite n’est pas une catastrophe, mais on ne doit pas répéter de ce genre de performance.»
Cette première défaite contre McGill depuis le 26 octobre 2019 pourrait avoir un effet bénéfique selon Collinson. «On aurait préféré gagner, mais c’est peut-être la meilleure chose qui pouvait nous arriver, a-t-il mentionné. Ça va nous servir de réveil.
«Les unités spéciales et la défensive ont joué un bon match contre McGill, mais l’offensive a joué un quart sur quatre, a résumé le pilote des Stingers qui avaient remporté les six derniers duels face à McGill. Quand l’attaque s’est réveillée au 4e quart, on a eu une chance de gagner. On ne méritait pas la victoire. À nous maintenant de jouer tous ensemble pendant 60 minutes et de disputer chaque partie comme s’il s’agissait d’un match de championnat.»
Les receveurs cafouillent
Dans une partie chaudement disputée face aux Carabins de l’Université de Montréal le 14 septembre, les receveurs des Stingers ont bousillé quelques passes qui auraient pu faire une différence. Dans la défaite de McGill, alors que le vétéran receveur Mathieu Robitaille était absent en raison d’un virus, les passes échappées ont été encore plus nombreuses, notamment en fin de match.
«Nos receveurs ont manqué de concentration, a expliqué Collinson. Nous avons des vétérans ici et là, mais nous avons aussi des jeunes qui occupent un poste de partant pour la première fois.
«Les gars étaient ouverts et c’est à eux de faire les jeux, d’ajouter l’ancien entraîneur adjoint avec le Rouge et Or de l’Université Laval. C’est normal que ça arrive à l’occasion, mais les gars doivent oublier l’échappée et passer au jeu suivant.»
Pour le match à Laval, dimanche, les Stingers compteront sur le retour au jeu de Robitaille, ce qui est une bonne nouvelle pour l’unité offensive. Contre McGill, Tristan Mancini a connu un fort match avec six réceptions pour des gains de 146 verges.
«On s’attend beaucoup de sa part et il a été solide contre McGill, a indiqué Collinson, mais il aimerait revoir une couple de jeux. L’offensive doit débourrer et j’espère que ça va être contre Laval. On bouge bien le ballon, mais on marque peu de points. On doit terminer nos poussées.»