Question quiz du jour: avez-vous vu des manifs pro-Israël qui dérapent?
Au cours desquelles les manifestants brisent des vitrines et lancent des cocktails Molotov sur des flics?
Moi non plus.
Mais des manifs pro-Palestine qui se terminent dans la violence, ça, oui.
Des manifs pro-Palestine au cours desquelles on scande des slogans antisémites et on rend hommage à des groupes terroristes, aussi.
On a vu ça à l’étranger et chez nous.
Maintes et maintes fois.
Sans oublier les tirs de carabine sur des écoles juives, des commerces supposément tenus par des juifs et des synagogues.
Et des pancartes appelant à la disparition pure et simple d’Israël («From the river to the sea»).
Ça ne vous dit pas quelque chose sur ces manifestants?
Sur leur motivation?
LA FÊTE AU VILLAGE?
Et attendez, c’est rien.
Le lundi 7 octobre prochain, des manifestants pro-Palestine (en fait, des manifestants anti-Israël, nommons les choses par leur nom) veulent « célébrer » le premier anniversaire des attaques du Hamas contre des Israéliens.
«Un acte de résistance», disent-ils.
On ne parle pas ici de victimes collatérales d’un conflit armé.
Mais d’un attentat terroriste qui visait spécifiquement des civils.
Des femmes. Des enfants. Des personnes âgées.
Et des jeunes qui n’avaient commis d’autres crimes que d’assister à un festival de musique.
Pas des civils qui tombent sous les bombes comme ça arrive malheureusement dans n’importe quelle guerre (environ 45 millions de civils sont morts pendant la Deuxième Guerre, dont 57 000 civils français qui ont été tués par des bombardements alliés), mais d’attaques sauvages ciblées.
Longuement préparées.
Et filmées par les assaillants eux-mêmes.
Des enfants éventrés. Des femmes violées.
Des parents mitraillés devant leurs enfants. Des enfants massacrés devant leurs parents.
Des enfants enlevés.
Des cadavres exhibés comme des trophées, sous les applaudissements de la foule.
Et des militants pro-Palestine veulent célébrer ce pogrom?
Dans les rues de Montréal?
Ça ne vous dit rien sur ces manifestants?
Sur la haine qui les anime?
Sur leur profonde détestation des juifs, qu’ils cachent sous un «antisionisme» de bon aloi?
Avez-vous vu des défilés de joie organisés par la communauté juive de Montréal au lendemain de bombardements de l’armée israélienne à Gaza, vous?
Moi non plus.
UN DISCOURS HAINEUX
Dimanche soir, des manifestants «pro-Palestine» ont brisé les vitrines d’une boutique Chanel, d’un hôtel de luxe et du centre commercial Holt Renfrew.
Qu’est-ce que ces établissements ont à voir avec Israël?
Fouillez-moi.
À moins que les manifestants se disent que ce sont des commerces fréquentés par «des vieilles juives de Westmount».
Ce qui ne me surprendrait pas deux secondes.
J’espère que la manif prévue pour le 7 octobre sera interdite.
Accepterait-on un défilé «célébrant» l’anniversaire du massacre de la grande mosquée de Québec?
Ou un défilé «célébrant» le massacre de Poly?
Un moment donné, assez, c’est assez!
Célébrer les attentats du 7 octobre, c’est un discours haineux, point final.
C’est vrai que les discours haineux visant les juifs sont permis, au Québec.
Un imam a déjà crié que les ennemis de Gaza devraient tous mourir, et on n’a porté aucune accusation contre lui.