Québec sera l’hôte du 1er Congrès international sur la recherche en sport sécuritaire du 18 au 20 juin 2025.
Il était primordial pour les instigateurs de tenir un événement où les chercheurs en sport sécuritaire du monde entier pourraient se retrouver pour partager leurs découvertes.
«Depuis son lancement en 2020, la Chaire de recherche Sécurité et intégrité en milieu sportif (SIMS) a développé une grande notoriété et compte 25 chercheurs internationaux et le Congrès permettra de réunir la communauté scientifique et d’offrir une opportunité structurante, a expliqué la présidente du congrès et professeur titulaire à la Faculté des Sciences de l’éducation et du Département d’éducation physique et titulaire de la SIMS Sylvie Parent. Ça prenait un événement rassembleur. C’est une initiative unique dans le monde.»
Un total de 11 conférenciers provenant de huit pays seront présents au Centre des congrès. Des chercheurs des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la Belgique, de l’Allemagne et du Brésil feront le voyage à Québec.
«Les recherches peuvent guider les décisions des décideurs. Avec des spécialistes de différents milieux, on présentera un événement multidisciplinaire, ce qui n’est jamais vu. Les chercheurs auront un endroit pour se faire entendre. On aimerait que l’événement soit récurrent.»
«Le Québec est reconnu comme un leader»
Le gouvernement québécois par le biais du ministère de l’Éducation et celui de la Famille est un bailleur de fonds. Présente au lancement, mardi, la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air Isabelle Charest estime qu’il s’agit d’une occasion pour le Québec de démontrer son expertise.
«Le Congrès est une opportunité de montrer notre savoir-faire et de continuer à avancer, a-t-elle affirmé. Je me réjouis que cette première édition se déroule au Québec. C’est une grande priorité d’offrir un sport sain et sécuritaire. J’étais présente à Paris cet été pour les Jeux olympiques et le Québec est reconnu comme un leader à l’international dans le sport sécuritaire. Les autres pays veulent s’inspirer de ce qu’on fait.»
L’adoption du projet de loi 45 en juin dernier est un pas important dans cette direction, estime l’ancienne patineuse de vitesse courte piste qui a confirmé que le concours pour dénicher le protecteur de l’intégrité qui succédera à l’officier des plaintes a été lancé, lundi. Les candidatures seront acceptées jusqu’au 11 octobre.
«C’est une étape cruciale et l’un des gros, gros morceaux du projet de loi, a-t-elle affirmé. Le protecteur de l’intégrité aura plus de mordant.»
Lors de la mise sur pied du cadre de référence, Mme Parent souhaite que des responsables dans chaque région soient nommés et que le rôle et les responsabilités de tous soient clairs.
Invitation aux Fédérations sportives et dirigeants
En amont du congrès, les Fédérations sportives et les directeurs de sports des universités et collèges seront invités pour une consultation. «On veut connaître leurs priorités et leurs recommandations organisationnelles, a raconté Mme Parent. Le mode de financement des Fédérations est un aspect qui se discute beaucoup tout comme la spécialisation en bas âge qui favorise les blessures et la violence.»
Un précongrès pour le milieu sportif se déroulera le 18 juin où on tentera d’établir les lignes directrices québécoises en matière de sport sécuritaire.