Aux yeux de Pierre-Yves McSween, la décision du 98.5 FM de rompre son contrat en était une très mauvaise d’un point de vue «business».
Le chroniqueur vedette, qui a annoncé en juillet dernier que son contrat avec la station avait été résilié, est revenu brièvement sur la fin de son association avec le 98,5 FM lors de son récent passage au balado de Marie-Claude Barrette, Ouvre ton jeu.
«On m’a fait quitter», a-t-il dit en toute franchise, soulignant que cette cession d’emploi s’était réellement conclue à l’amiable au sens où il l’entend.
«Ça veut dire que personne n’a claqué la porte, qu’il y a quelqu’un qui a décidé de mettre fin au contrat de part et d’autre, mais que les deux sont satisfaits des termes de fin. Moi, c’est comme ça que je lis à l’amiable. Ça ne veut pas dire que ça te tentait de mettre fin au contrat», a ajouté le comptable professionnel agréé (CPA), animateur et auteur de 45 ans.
«Dans Liberté 45, je dis que 45 ans c’est l’âge où tu peux dire non et que tu as assez de solidité pour avoir du pouvoir sur ta vie. Un moment donné, si on me met devant un faux dilemme où on me dit que je ne peux plus faire ce pour quoi on m’avait engagé… je veux dire… on a signé un contrat tous les deux… si tu ne peux plus le respecter, on va l’arrêter là», a-t-il poursuivi.
«Si tu essaies de me faire faire autre chose, ça ne marche pas… si le deal ne tient plus, c’est terminé», a-t-il tout simplement dit, soutenant que son partenariat avec la station avait été rompu tout en respectant les clauses contractuelles, qu’il ne pouvait pas en détailler les termes et qu’il avait accepté la situation.
Le vulgarisateur financier qui tenait une chronique quotidienne à l’émission matinale de Paul Arcand a somme toute confié ne pas savoir pour quelles raisons son ex-employeur avait pris cette décision.
«D’un point de vue business je ne la comprends pas… De manière purement business, si je suis un gestionnaire, je m’assoie et j’essaie de régler tout ça parce que tout le monde a perdu là-dedans. Eux, moi, partout.»
L’animateur de L’indice McSween est ensuite devenu émotif, plus tard au cours du balado, en parlant de l’enfance et de ses enfants, âgés de 10 et 13 ans, de qui il est très proche.
«Je redécouvre l’enfance avec mes enfants, mais moi je m’ennuie de l’époque où mon ami Mathieu Monette et moi on allait au parc se lancer la balle», a-t-il dit, vraisemblablement ému.
«Je vois dans mes enfants ce que je suis. J’ai le goût d’aller jouer au baseball et de me foutre de tout. Quand je vais lancer la balle à mon gars au parc, j’ai 13 ans à nouveau et je me sens avec quelqu’un de mon âge», a poursuivi le chroniqueur.
Marie-Claude Barrette et lui ont également parlé, dans cet épisode, d’anxiété, de sa passion pour la musique et de sa relation avec l’autrice Geneviève Pettersen, avec qui il est en couple depuis quelques années, mais dont il vit toujours séparément.