Un couple amoureux, passionné. Et un tournage particulièrement personnel, émotionnellement exigeant et profondément satisfaisant pour Florence Pugh et Andrew Garfield.
Scénarisé par Nick Payne et réalisé par John Crowley (Brooklyn), L’amour au présent suit la relation d’Almut (Florence Pugh) et Tobias (Andrew Garfield) qui tombent amoureux, fondent une famille et doivent affronter le cancer d’Almut. Présenté de manière non linéaire, et s’étirant sur 10 ans, le long métrage est une magnifique exploration de l’amour, de la tendresse, des questions que se pose un couple et du temps qui passe et de ce qu’on décide d’en faire.
Florence Pugh dans «L’amour au présent».
Photo fournie par SPHÈRE FILMS, PETER MOUNTAIN
«Il est impossible de prédire la chimie entre deux acteurs, a indiqué Andrew Garfield aux médias lors de la présentation de L’amour au présent au Festival de Toronto. Je savais que Florence était une magnifique actrice. Mais c’est tout ce que je savais. Je ne savais pas si nous travaillerions bien ensemble. Aucun de nous ne le savait. Mais pour moi, honnêtement, le tournage a dépassé mes attentes. C’est une chose incomparable. Il n’y a aucun moyen de comparer mon expérience avec Florence avec une autre expérience que j’ai vécue.»
John Crowley a souligné que ses deux acteurs «sont magnifiques à regarder. Ce sont aussi deux acteurs britanniques qui ont fait leur chemin au cinéma américain et la plupart des cinéphiles ne les connaissent que grâce à ça. De leur permettre de parler avec leur véritable accent a fait en sorte qu’ils ont pu s’approprier leurs rôles.»
Une scène d’amour torride…
C’est Andrew Garfield qui a raconté l’anecdote à Josh Horowitz lors de l’enregistrement de son balado. «Nous étions en train de faire la première prise d’une scène d’amour très intime et passionnée. Le plateau était fermé, c’est-à-dire que seuls Florence, le caméraman, qui est également notre directeur photo, et moi étions dans la pièce. La scène était vraiment passionnelle et nous l’avions chorégraphiée avant le tournage. Nous étions complètement dans la scène et nous sommes allés un petit peu plus loin que prévu, tout simplement parce que nous n’avons pas entendu le “coupez”. Nous étions en confiance, en sécurité et nous laissions les choses évoluer d’elles-mêmes.»
Andrew Garfield et Florence Pugh dans «L’amour au présent».
Photo fournie par SPHÈRE FILMS, PETER MOUNTAIN
Ce n’est qu’en ayant l’impression que la scène durait plus longtemps que d’habitude que Florence Pugh et Andrew Garfield sont revenus sur Terre. «J’ai regardé la pièce et le caméraman avait baissé la caméra et s’était tourné vers le mur», a expliqué l’acteur de 42 ans.
Cette chimie incroyable est, pour Florence Pugh, le résultat d’un processus. «Nous étions prêts et nous voulions nous faire ce cadeau. Il y a tellement de fois où l’autre n’est pas disposé à le faire.»
En passant par toute cette gamme d’émotions et de questionnements existentiels – avoir un enfant, notamment –, Florence Pugh s’est interrogée. «Si on veut une carrière, si on veut vraiment avoir une carrière intéressante, on va le faire pendant ces années les meilleures pour avoir un enfant. Et c’est une question sur laquelle je dois me pencher depuis que nous avons tourné le film. L’amour au présent s’adresse aux femmes de tout âge qui tentent de résoudre ce dilemme incroyablement compliqué.»
Pour Andrew Garfield, dont la mère est morte d’un cancer, «chaque relation est sacrée. L’intimité profonde est sacrée. Et c’est incroyablement courageux et merveilleux de se dire que c’est fini. Comme Tobias et Almut doivent le faire.»
L’amour au présent illuminera les cœurs et les écrans de la province dès le 18 octobre.
