KIEV, UKRAINE, October 24, 2024 /EINPresswire.com/ — Les camps pour enfants gérés par la Fondation Rinat Akhmetov redonnent espoir aux enfants ukrainiens
Les enfants ukrainiens vivent des tragédies inimaginables causées par les russes, en particulier ceux qui ont été arrachés à leur famille et à leur foyer pour être emmenés en russie.
La Fondation Rinat Akhmetov a mis en place des camps pour enfants afin de leur apporter une aide complète en matière de réadaptation psychologique et physique, ainsi qu’une intervention chirurgicale, si nécessaire. Un camp se déroule cette semaine et la semaine prochaine dans l’ouest de l’Ukraine.
Oksana Ishchuk, responsable de projet à la Fondation Rinat Akhmetov a déclaré : « Comme nous ne le savons tous que trop bien, la guerre est cruelle et elle l’est particulièrement pour les enfants qui ont tout perdu : leurs familles, leurs ami.e.s et leurs maisons. Mais ils n’ont pas à perdre leur avenir. Nous leur donnons la possibilité de grandir et de réaliser leurs rêves ».
Olha Frolova, psychologue à la Fondation Rinat Akhmetov, a ajouté : « Chaque enfant a sa propre histoire et ses conséquences. Il s’agit de la façon dont ils ont quitté le territoire occupé, des bombardements, de la perte de leur famille et de leurs amis, des maisons et des écoles détruites. Nous ne pouvons pas changer ce qui leur est arrivé, mais nous pouvons leur apprendre à vivre avec, de sorte que leurs sentiments soient maîtrisés et qu’ils souffrent moins. »
Cinq enfants se sont portés volontaires pour raconter leur histoire. Il s’agit de récits très personnels qui donnent un aperçu brutal de la réalité quotidienne des enfants pris dans la guerre, montrant la résilience et le chagrin des plus jeunes survivants de l’Ukraine.
Zlata Tsivkovska, 12 ans (région de Donetsk, Slovyansk)
Zlata se souvient parfaitement du premier jour de l’invasion : « Ce jour-là, nous nous sommes réveillés en entendant de fortes explosions. Ma mère a essayé de me calmer, mais nous savions que quelque chose de terrible était en train de se produire ». Sa famille a fui, mais les souvenirs de la terreur et de l’incertitude restent un lourd fardeau pour elle.
Vladislav, 13 ans, et Olesya Zimin, 11 ans (Kherson)
Ces frères et sœurs ont vécu l’occupation éprouvante de Kherson. Vladislav décrit ce qu’il a ressenti : « Chaque jour sous l’occupation était un calvaire. Nous vivions dans la peur, avec des soldats partout. Nous ne pouvions pas aller à l’école et la nourriture était rare ». La famille a depuis déménagé à Odessa, mais les cicatrices émotionnelles persistent.
Victoria Shefer, 15 ans (région de Kharkiv, Cherkasky Tyshki)
L’histoire de Victoria est celle de la survie pendant le bombardement brutal de son village. Elle raconte : « Le premier jour de la guerre, nous étions coincés dans notre sous-sol. Nous entendions les tirs de roquettes et les explosions au-dessus de nos têtes ». Elle parle des nuits passées sans électricité ni eau, tandis que ses parents luttaient pour les protéger, elle et ses jeunes frères et sœurs.
Gavrilo Ostapenko, 16 ans, et Anna Tikhonovets, 14 ans (Berdyansk, région de Zaporizhzhia)
Gavrilo et Anna ont été contraints de quitter leur maison pendant l’occupation russe. « Ils avaient peur que nous ne revenions jamais », se souvient Gavrilo. Leur voyage vers Odessa, où ils sont en sécurité, est semé d’embûches : ils passent par des postes de contrôle militaires et assistent à la destruction de leur patrie.
Matvey Kondratenko, 13 ans (Sumy)
Matvey se souvient de dates clés qui sont désormais gravées dans sa mémoire : « 24 février, 7 mars, 1er septembre ». Ces dates marquent les jours où sa vie a changé à jamais. Il a assisté à la dévastation de sa ville, au bombardement d’écoles et à la mort d’amis et de voisins. Aujourd’hui, à Sumy, sa famille continue de reconstruire leur vie.
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