Le chroniqueur radio Jeremy Filosa ne sera finalement pas licencié par le 98,5 FM pour les propos conspirationnistes qu’il a tenus en ondes le 17 octobre dernier, mais il ne sera pas de retour devant un micro de sitôt.
Celui qui œuvre surtout en tant que journaliste sportif depuis 2007 au sein de Cogeco Média a soulevé un tollé en affirmant qu’il ne croyait plus que l’homme avait marché sur la Lune lors de l’émission du retour à la maison animée par Philippe Cantin.
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Après une dizaine de jours de réflexion, le 98,5 FM a décidé d’affecter Jeremy Filosa à un poste de recherchiste, qu’il devra occuper pendant une période indéterminée avant de retrouver son micro. De plus, il devra suivre une formation portant sur les principes journalistiques de base.
«Cogeco Média a décidé d’appliquer le principe du “droit à l’erreur” et de transformer cette situation en opportunité d’apprentissage. Jeremy Filosa reconnaît qu’il n’a pas respecté les normes applicables en journalisme. Jeremy devra suivre des formations de mise à niveau», a expliqué la directrice des communications Christine Dicaire, dans un communiqué.
Par ailleurs, le principal intéressé a refusé la demande d’entrevue du Journal, ajoutant qu’il n’avait «pas le droit de parler».
Cogeco Média s’était dissocié des propos tenus par son chroniqueur au lendemain de l’émission du 17 octobre et avait précisé qu’il ne soutenait «pas ce type de propos négationnistes».
Une année houleuse
L’année 2024 n’a pas été de tout repos pour Cogeco Média, qui a dû composer avec le départ de son animateur vedette Paul Arcand. En outre, les populaires chroniqueurs MC Gilles et Pierre-Yves McSween ont été remerciés du 98,5 FM en l’espace de quelques mois en raison de conflits internes. Puis, au mois d’août, Patricia Paquin, co-animatrice de l’émission Les filles du lunch à Rythme 105,7 FM, a été licenciée à quelques heures de la première de la saison et a été remplacée par Maripier Morin, une décision qui a suscité la controverse.
Le géant médiatique a ensuite rompu avec sa présidente-directrice générale Caroline Paquet «d’un commun accord» et a voulu la remplacer par l’ancien cadre de Bell Média Martin Spalding, mais a finalement fait volte-face.
