L’ancien entraîneur Michel Bergeron est loin d’être impressionné par ce qu’il voit chez le Canadien et il se questionne d’ailleurs sur certaines décisions et paroles en provenance du vestiaire.
Durant le segment Sans filet diffusé sur les ondes de TVA Sports mercredi soir, le «Tigre» a admis son scepticisme vis-à-vis de ce qu’il voit et entend du Tricolore.
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«J’ai connu ça, une mauvaise saison: c’était ma 10e comme entraîneur dans la Ligue nationale [celle de 1989-1990, quand les Nordiques de Québec ont totalisé seulement 12 victoires et 31 points]. Ça ne semble pas sérieux. Le discours d’un soir est différent de celui d’un autre soir. L’entraînement d’une journée diffère [du suivant]. Il n’y a pas de continuité et c’est pour cette raison que j’ai l’impression que le Canadien, c’est un festival d’improvisation», a affirmé Bergeron.
«Un joueur se trouve sur la quatrième ligne dans un match et, le lendemain, il est sur l’une des premières. La semaine passée, [Alex] Newhook était sur un quatrième trio à l’entraînement. Puis, le jour de la rencontre, il se trouvait sur le deuxième, a-t-il enchaîné. Probablement qu’il y a eu quelqu’un dans la direction qui a dit [à Martin St-Louis]: “Minute, on a payé cher pour obtenir Newhook. Tu ne le feras pas jouer sur la quatrième ligne”. Je sais que ce sont des petites choses qui se discutent à l’interne, mais je n’aime pas cela.»
Pour corroborer davantage ses dires, Bergeron a aussi critiqué la présence de Kirby Dach à l’aile.
«On le place là en se disant qu’il doit retrouver sa confiance: il a une fiche de -14 et un but seulement depuis le début de la saison. Mais on pense que si ça se passe bien à l’aile, on le ramènera au centre. Sauf que ça ne marche pas ainsi. Qu’on le laisse à sa place si ça fonctionne. Encore une fois, c’est de l’improvisation», a considéré l’ex-entraîneur en insistant sur l’importance de la stabilité.
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