Plus on approche du solstice d’hiver, plus la noirceur est omniprésente. On se lève ; il fait noir. On sort du bureau ; il fait déjà noir. Quand on manque de lumière, notre corps s’en ressent. Pour éclairer la noirceur de décembre, on se tourne vers la luminothérapie.
En déficit de lumière, on peut ressentir une plus grande fatigue et un manque d’énergie. Même notre sommeil en est perturbé. Environ 20 % des Québécois ressentiraient des symptômes liés au trouble affectif saisonnier (TAS). Parmi ceux-ci on note l’irritabilité, le manque d’intérêt ou d’énergie, des perturbations de l’appétit, l’insomnie, la fatigue et la tristesse.
De la lumière pour aller mieux
La luminothérapie est une méthode qui permettrait de pallier le déficit de lumière en agissant sur notre horloge biologique qui, elle, influence la production de différentes hormones. C’est notamment de la mélatonine qui régularise le sommeil, et la sérotonine qui aide à moduler notre humeur.
Les lampes de luminothérapie agissent un peu comme des soleils en produisant une source de lumière intense permettant à notre métabolisme d’être stimulé et à notre horloge interne de bien rouler. Leur efficacité serait assez surprenante, agissant un peu comme des antidépresseurs.
Et c’est par la rétine que la lumière entre dans notre corps ; donc il faut avoir les yeux ouverts sans toutefois regarder la lampe directement pour ne pas les endommager. On conseille de placer la lampe à environ 50 cm de notre visage (soit la longueur de notre avant-bras) : à côté de notre ordinateur, de notre chaise de lecture, sur le plan de travail à la cuisine ou même sur un appareil d’exercice. On la choisit sur pied, sur table ou portative selon ce qui sera le plus pratique pour nous. L’important est qu’on puisse vaquer à nos occupations tout en emmagasinant cette lumière si essentielle !
Le « lux » est l’unité de mesure de la quantité de lumière produite sur une surface d’un mètre carré. On cherche une lampe avec une lumière blanche et non bleutée avec une force entre 5000 et 10 000 lux. Ce qui veut dire qu’on devra prévoir une séance quotidienne de 30 minutes avec une lampe de 10 000 lux ou de 60 minutes pour une de 5000 lux.
Lors d’un ciel ensoleillé et sans nuage d’été, l’intensité de la lumière atteindrait 100 000 lux alors qu’un jour couvert d’hiver, elle ne serait que de 1000 lux. Aussi, selon Météomédia, le ciel du mois de décembre est couvert entre 70 % et 80 % du temps dans presque tout le Québec, compte tenu des moyennes des dix dernières années. D’où l’importance de s’exposer à la lumière dès la déclinaison lumineuse en octobre et de poursuivre les séances de luminothérapie jusqu’au retour du printemps, surtout si l’on est aux prises avec des symptômes désagréables. Si certains effets positifs sont observables assez rapidement – même durant la première semaine – ce n’est qu’après un mois qu’on ressent les bienfaits optimaux.
4 SUGGESTIONS
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Photo fournie par Nadine Descheneaux
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Lumière blanche de 10 000 lux pour cette lampe de table qui s’agencera bien avec votre espace de travail. Minuteur visuel et gradateur d’intensité.
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Photo fournie par Nadine Descheneaux
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Lumière blanche de 10 000 lux. Lampe sur pied avec tête ajustable. 5 niveaux de luminosité et de couleur de température. Avec télécommande et contrôle tactile.
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Photo fournie par Nadine Descheneaux
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Photo fournie par Nadine Descheneaux
