Les Penguins ont une saison faite de hauts et de bas, c’est aussi le cas d’Anthony Beauvillier.
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Le Sorelois a récolté sept buts et trois passes en 30 matchs cette saison, mais sa production offensive se fait par petites séquences. Il a récolté un but à ses dix dernières rencontres après avoir amassé cinq points en quatre parties. Et avant ça, il a vécu une série de 14 parties au cours desquelles il avait amassé seulement deux points et ceux-ci ont été obtenus dans le même match. En tout, il a obtenu des points dans seulement sept matchs.
«Chaque joueur a des hauts et des bas avec des séquences, a commencé l’attaquant de 27 ans qui dispute sa première saison avec les Penguins. Quand ça va bien, tu essaies de profiter de la vague le plus possible et quand ça va moins bien, des fois, c’est juste un petit moment de doute ou une petite seconde de retard qui fait la différence.
«Je sais que c’est un cliché, mais j’essaie de me concentrer sur les choses qui me rendent meilleur, soit ma vitesse et mon échec avant.»
À toutes les sauces
Beauvillier a amorcé la saison au sein du trio de Sidney Crosby et dernièrement, on le retrouvait plutôt sur la quatrième unité, ce qui n’est rien pour aider à relancer sa production offensive.
L’entraîneur-chef des Penguins, Mike Sullivan, semble néanmoins satisfait de la contribution de Beauvillier.
«Nous l’avons fait bouger beaucoup dans l’alignement. Il a fait partie de notre top six et s’est ensuite retrouvé avec les six derniers attaquants, on l’a aussi utilisé en désavantage et en avantage numérique.
«Nous essayons encore de trouver quelles sont les meilleures combinaisons, mais Bo est un gars qui amène beaucoup de vitesse sur un trio, il est très bon pour pourchasser la rondelle et il peut contribuer offensivement et c’est ce qui est son meilleur attribut à mes yeux. C’est quand il utilise sa vitesse des deux côtés de la rondelle qu’il est au sommet de sa forme.»
Progression
Beauvillier n’est pas mécontent même si sa production de points ne suit pas la même courbe en 30 matchs chez les Penguins que lors de ses 550 premières parties dans la LNH.
«Il y a des choses que je peux améliorer, mais dans l’ensemble je trouve que j’ai été assez solide depuis le début de la saison même si je traverse une période un peu plus difficile en ce moment.»
Au moins, il ne se casse pas la tête de la même façon qu’il le faisait quand il vivait une telle situation au début de la vingtaine.
«Je ne dirais pas qu’il y a moins de doutes, mais c’est plus facile de les gérer. Peu importe la personne ou l’âge, il va toujours y en avoir.»