La fin de la grève des postes est accueillie avec un soupir de soulagement dans une librairie de Québec, où les opérations pourront bientôt reprendre leur cours normal.
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«Au niveau des opérations, c’est sûr que ça va nous aider», souffle Aude Meunier-Rochon, responsable des communications de la librairie Pantoute, à Québec.
À bien des égards, toutefois, le mal est déjà fait, et les 29 jours de grève des travailleurs de Postes Canada ont déjà laissé une trace qu’il sera difficile d’effacer.
«Ça a eu un impact important sur ce qu’on est capable de livrer, au niveau des commandes», remarque Mme Meunier-Rochon, en précisant qu’elle n’est pas certaine que la librairie serait capable de livrer à temps les commandes qui seront faites d’ici Noël.
«Sans cette garantie, je n’ai pas l’impression que les gens vont beaucoup commander», se désole-t-elle.
Invoquant entre autres choses les impacts négatifs sur les entreprises, le ministre fédéral du Travail, Steven MacKinnon, a forcé vendredi le retour au travail des employés de Postes Canada qui étaient en grève depuis le 15 novembre dernier.
Pour ce faire, il a fait appel au Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) pour tenter de mettre fin au conflit de travail. Si les deux parties n’arrivent pas à s’entendre d’ici le début de la semaine prochaine, les employés devront retourner au travail jusqu’au 22 mai 2025.
