C’est à peu près impossible de ne pas s’attacher aux Lions de Detroit. L’équipe qui était la risée de la NFL pendant des décennies semblait enfin partie pour la gloire. Tout le monde s’est mis à les imaginer au Super Bowl pour une toute première fois, en février. Ce sera pour une autre fois…
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Les blessures s’accumulent, s’accumulent et s’accumulent toujours plus. Les Lions sont ravagés au point où il devient impossible de les imaginer au Super Bowl.
J’entends déjà dire qu’à ce stade avancé de la saison, toutes les équipes ont des blessures importantes qui minent leur alignement.
C’est tout à fait vrai, mais la guigne qui s’acharne sur les Lions dans les dernières semaines, c’est complètement ridicule. On va finir par croire qu’ils sont aux prises avec les premiers cas recensés dans l’humanité de blessures contagieuses.
Tout indique que la saison 2024 sera un rêve inachevé. Mais, chers Lions, faites-moi mentir! Je ne demande pas mieux. Oubliez Dallas! Detroit, c’est la nouvelle équipe de l’Amérique. C’est eux que les amateurs veulent voir célébrer après des années misérables.
Une véritable hécatombe
Les Lions ne pourront plus miser sur leur fiable porteur de ballon David Montgomery, blessé à un genou.
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Lundi, l’équipe a annoncé que la saison du porteur de ballon David Montgomery était terminée en raison d’une blessure à un genou. La veille, c’est le plaqueur Alim McNeill qui avait subi le même sort.
Pour ceux qui se demandent si ce McNeill est important, sachez que les Lions lui avaient consenti un contrat de 96 millions pour quatre ans, en octobre. Pas besoin d’en dire plus.
Toujours face aux Bills, le demi de coin Carlton Davis s’est fracturé la mâchoire. Il ratera au moins six semaines.
Vous pouvez aussi ajouter le demi de coin qui devait remplacer Davis, Khalil Dorsey, dans les rangs grandissants de l’infirmerie. Il a subi une fracture de la cheville et sa saison est foutue.
Quand on observe l’alignement défensif des Lions à l’ouverture du calendrier régulier, on réalise que cinq joueurs partants ont vu leur saison compromise, dont l’ailier défensif étoile Aidan Hutchinson et le vétéran secondeur Alex Anzalone. Deux véritables bêtes!
Depuis, plusieurs des réservistes qui devaient prendre le relais se sont à leur tour retrouvés hors de combat. En tout et partout, on parle de 16 joueurs défensifs sur la liste des blessés à long terme à Detroit. SEIZE!
En octobre, les Lions ont perdu leur ailier défensif vedette, Aidan Hutchinson, en raison d’une fracture de la jambe.
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Conséquences lourdes
À l’attaque, la blessure de Montgomery fait mal aussi, puisqu’il complémente à merveille l’explosif Jahmyr Gibbs. Montgomery avait porté le ballon 185 fois, contre 186 pour Gibbs.
Il y a des limites à ce que les joueurs en place peuvent faire pour élever leur jeu. Il y a des limites à ce qu’un entraîneur motivateur comme Dan Campbell peut faire pour insuffler une énergie nouvelle aux troupes.
Ils sont combatifs et ne lâchent jamais le morceau. Le département des miracles est cependant largement sollicité. Dans les deux derniers matchs face à des attaques de qualité, la défense a donné 79 points.
Goff comme sauveur?
Le quart-arrière Jared Goff demeure parfaitement en contrôle malgré la guigne qui s’acharne sur le reste de l’équipe.
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Le fait que les Lions présentent une fiche aussi splendide (12-2) malgré toutes ces blessures en dit long sur la tenue de l’attaque et principalement du quart-arrière Jared Goff. Avec 30 passes de touché et seulement 10 interceptions, il est temps qu’il soit reconnu parmi l’élite à sa position, mais la pression sur ses épaules devient immense.
La planète football serait heureuse de voir Goff et les Lions au Super Bowl. Leur histoire est fantastique.
Tout n’est pas perdu, mais pour y arriver, ils sont condamnés à gagner tous leurs matchs par 46 à 38.
Pour saluer leur résilience, pour compléter la rédemption de Jared Goff et pour enfouir sous terre les déboires passés de toute cette organisation, les Lions doivent aller chercher leur premier Super Bowl. Or, la commande devient humainement impossible. Mais si une équipe peut me faire mentir, c’est celle-là.
Un mot sur le match de jeudi…
Le duel du jeudi soir entre Chargers (8-6) et Broncos (9-5) à Los Angeles est critique pour la course aux séries. Si les Chargers l’emportent, ils compléteraient un balayage des Broncos cette saison et détiendraient ainsi l’avantage en cas de bris d’égalité.
Leur victoire plus tôt cette saison avait été obtenue en partie grâce à un effort de 25 courses de JK Dobbins. Depuis sa perte, le jeu au sol des Chargers est anémique et le contrôle de l’horloge est plus ardu. Cette fois, les Broncos auront le dessus.
