L’entrée en scène de Patrik Laine au sein de l’avantage numérique change passablement les choses pour Cole Caufield.
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Avant que le Finlandais ne revienne au jeu, c’est le n° 13 qui s’installait dans le cercle de mise en jeu gauche pour décocher un puissant tir. Il a d’ailleurs marqué cinq de ses sept buts en avantage numérique de cette façon.
Contre les Sabres, c’est plutôt comme passeur qu’il a contribué sur le troisième but de Laine.
«Avoir une menace comme lui crée de l’espace pour les autres, relativise Caufield. Vous avez vu son tir et quand on l’isole à cet endroit, c’est irréel. Plus nous allons créer de chances comme ça, plus les autres équipes vont tricher, ce qui va ouvrir de l’espace pour les autres.»
Mouvement
Aux yeux de Martin St-Louis, avoir deux tireurs d’élite comme Laine et Caufield au sein de la première unité d’attaque massive est un luxe.
Mais c’est aussi une situation qui implique une certaine gestion de leur positionnement sur la glace afin d’en tirer le meilleur parti.
«On a plus d’armes avec Patty [et Cole], ce sont deux droitiers, deux gars qui ne devraient pas nécessairement être à droite sur l’avantage numérique parce qu’ils ont de bons tirs sur réception.
«Il faut trouver une manière d’avoir une prévisibilité pour nous, mais de l’imprévisibilité pour les adversaires. Sans les cacher, on peut les faire changer de place de temps en temps.»
Apprentissage
À première vue, l’arrivée de Laine n’est que bénéfique pour l’avantage numérique qui est passé d’un taux d’efficacité de 20,8% à 26,1%, et le meilleur est peut-être à venir.
«On apprend à jouer ensemble sur cet avantage numérique et comment on peut maximiser les atouts de tout le monde, a rappelé Martin St-Louis. On veut que Cole ait aussi ses touches et ses chances de marquer.»
Laine apporte quelque chose d’intéressant, soit le fait que l’équipe n’ait pas à rechercher le jeu parfait pour tenter un lancer.
«Il n’a pas besoin d’avoir une passe parfaite, sa fenêtre pour décocher est quand même assez grande», souligne St-Louis.
En avance
Si son espace n’est plus le même au sein de la première vague de l’avantage numérique, Cole Caufield n’est pas en reste puisqu’il est en avance sur sa production de la saison dernière.
Avec 17 buts en 31 rencontres, il produit à un rythme qui lui ferait la conclure la saison avec autour de 45 buts. Et avec 29 points, il en compterait près de 77 s’il dispute les 82 matchs du calendrier régulier.
La saison dernière, Caufield avait peut-être fait un pas de côté pour travailler sur son jeu défensif et son jeu à cinq contre cinq, ce qu’on appelle le jeu sur 200 pieds dans le jargon du métier, et ça paraît cette saison.
«J’ai établi mon seuil match après match et ça fait en sorte que je peux travailler sur d’autres aspects de mon jeu. Il y a plus de confiance d’un soir à l’autre et l’attaque vient avec, ça fait partie de ma croissance.»