À peine nommée ministre des Langues officielles, la députée d’Outremont, Rachel Bendayan, a déjà suscité la controverse, vendredi.
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Questionnée sur le déclin du français au Québec, l’élue du Parti libéral du Canada a préféré répondre qu’il fallait protéger les Québécois anglophones.
Bien qu’elle ait corrigé le tir sur ses réseaux sociaux, la nouvelle ministre s’est attiré les critiques des forces souverainistes.
«C’est une autre confirmation qu’il n’y a plus rien à attendre du gouvernement du Canada. J’ai trouvé particulier, hier, que les caquistes se donnent le mot d’ordre de dénoncer ça, quand ils ont passé l’automne à banaliser le fait qu’on arrêtait de franciser les nouveaux arrivants au Québec», a affirmé Pascal Bérubé, porte-parole du Parti Québécois en matière de langue française.
Au sein de la population, les propos de Rachel Bendayan passent également plutôt difficilement.
Une passante interrogée par TVA Nouvelles à savoir ce qu’elle pensait de la déclaration de la nouvelle ministre a tout simplement éclaté de rire, avant d’affirmer qu’il fallait protéger le français.
Voici quelques autres réactions que nous avons recueillies:
«Déjà là, le monde ne se force pas pour parler français. On devrait garder notre français. C’est notre nature.»
«Va te promener dans le centre-ville; dans les boutiques et les bébelles, ça parle juste en anglais et les écriteaux, c’est unilingue. Elles ont tout le temps eu le meilleur, les minorités anglophones à Montréal.»
«Je ne suis pas sûre qu’elle a les compétences pour être dans ce poste-là.»
Pour voir les explications complètes, visionnez la vidéo ci-haut.