Plusieurs nouveaux albums de chanteurs québécois ont charmé les journalistes culturels du Journal en 2024. Qu’ils soient les œuvres de nouveaux venus ou d’artistes bien établis, ces 10 albums se sont taillé une place spéciale dans nos cœurs et nos oreilles.
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Je suis là, de Lara Fabian
Après avoir fait son renom à grands coups d’envolées vocales périlleuses et spectaculaires, Lara Fabian opte désormais pour la retenue, mais sans lésiner sur l’émotion. Et ça, c’est un exploit en soi. Car, plutôt que de s’appuyer sur les artifices, la chanteuse déploie sur Je suis là toute l’étendue de son talent d’interprète pour y décliner l’amour sous toutes ses facettes, qu’il soit perdu ou trouvé, salvateur ou destructeur. (BL)
Du feu dans les lilas, de Beyries
Beyries a frappé fort avec son premier album entièrement en français. Écrit en collaboration avec le comédien et parolier Maxime Le Flaguais, cet opus dans lequel elle aborde le rapport à l’éphémère a séduit le public et la critique, car il se révèle poétique, intimiste et lumineux malgré la profondeur des thèmes abordés. (SEN)
Pub Royal, des Cowboys Fringants
«Poignant, touchant et bouleversant, mais aussi magnifique, joyeux et lumineux.» Telle est la façon dont nous avions décrit, dans nos pages, Pub Royal, le probable ultime album des Cowboys. En plus de l’épique La fin du show, on veut envoyer de l’amour à Loulou vs Loulou, le petit bijou insoupçonné de ce disque. (RGM)
Demain il fera beau, de Fredz
Il est très demandé, de ce côté-ci comme de l’autre côté de l’Atlantique, et pour cause: le jeune rappeur montréalais Fredz charme par ses textes peaufinés, ses paroles introspectives et les thèmes qu’il se permet d’aborder sur ce troisième album, tels l’anxiété, la santé mentale et les chagrins d’amour. (SEN)
La somme des êtres aimés, d’Alexandre Poulin
Lorsqu’arrive la fin de la vie, ce qui reste est la somme des moments passés avec les êtres aimés. Voilà le constat de l’auteur-compositeur-interprète Alexandre Poulin, qui est parvenu à magnifier la mort de son cher papa – et à célébrer la vie – dans ce tendre et doux sixième album. (SEN)
Le Roy, la Rose et le Lou[p], d’Ariane Roy, Thierry Larose et Lou-Adriane Cassidy
La trop brève réunion sur scène de ces trois jeunes talents a été l’un des projets musicaux les plus excitants des dernières années au Québec. Cet album en constitue le brillant legs. Avec l’espoir que leurs voix s’entremêlent de nouveau dans le futur. (CB)
Les manières de table, d’Annie-Claude Deschênes
La chanteuse de Duchess Says a attiré notre attention, en plus de celle de plusieurs médias internationaux, avec son bricolage électro à thème culinaire, descendant direct de la synthpop du début des années 1980. L’agréable surprise de l’année, sans contredit. (CB)
Feu de garde, de Bibi Club
Le soleil et la mer, paru en 2022, avait mis la puce à l’oreille. Feu de garde confirme. L’alliance musicale entre Adèle Trottier-Rivard et Nicolas Basque, c’est du sérieux. Leur pop vaporeuse bilingue (mais surtout franco), toute en légèreté et en finesse, les distingue de la masse. (CB)
Diary For The Lonely Hearts, de Claudia Bouvette
Sur son deuxième album, Claudia Bouvette assume totalement ses couleurs pop et elles lui vont à ravir. Tout en anglais, Diary For The Lonely Hearts met à l’avant-plan son habileté à pondre des mélodies ensoleillées et annonce ses ambitions internationales. (CB)
Abracadabra, de Klô Pelgag
Après avoir reçu de nombreux éloges justifiés pour son excellent Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, Klô Pelgag a pris seule les rênes de la réalisation d’Abracadabra. Aucunement décontenancée, l’autrice-compositrice nous apparaît en pleine possession de ses moyens, livrant un autre album étoffé et abouti. Encore du grand Klô. (RGM)