Il y a Christian Mbilli, mais tout juste derrière lui, il y a plusieurs boxeurs qui sont en pleine ascension. Eye of the Tiger arrive à maturité.
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«On a aussi Osleys Iglesias, qui se retrouve au quatrième rang du WBC», insiste le promoteur Camille Estephan.
Iglesias (13-0, 12 K.-O.), un boxeur cubain installé en Allemagne, frappe aussi à la porte de l’IBF, dont il est le septième aspirant. Puissant cogneur, il a tous les atouts pour devenir un gros nom de scène mondiale chez les super-moyens (168 lb).
«Mary Spencer va devoir défendre son titre, elle va le faire sur la carte du mois de mars», souligne Estephan.
En septembre dernier, elle a défait l’Allemande Naomi Mannes pour remporter le Championnat du monde intérimaire des super-mi-moyennes (154 lb) de la WBA.
Fierté
Eye of the Tiger existe depuis une dizaine d’années, et c’est une écurie que Camille Estephan a bâtie minutieusement.
«Je suis très fier, parce qu’on a travaillé très fort pour bâtir l’écurie. Et maintenant, on récolte ce qu’on a semé. On est très choyés, et ce qui s’en vient est fort.
«On a tellement de boxeurs qui sont rendus dans une étape de leur carrière où ils doivent avancer. Même les sous-cartes seront intéressantes, avec plusieurs combats de 10 rounds.»
Signe de progression, Estephan souligne que certains de ses protégés, comme Christian Mbilli et Osleys Iglesias, sont désormais favoris quand ils se retrouvent sur une carte de boxe, alors que ses hommes étaient auparavant dans le camp des négligés.
«C’est la première fois qu’on se trouve dans cette situation. La première partie du train tire les autres, et les autres font des petits trains, un peu comme Artur Beterbiev et Christian Mbilli en janvier dernier. Christian avait volé le show avec sa victoire sur Rohan Murdock, et ç’a entraîné un autre combat avec ESPN.»