Hollywood sur son 31: les luttes serrées des Golden Globes

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Meilleure actrice, drame Meilleure actrice, comédie ou comédie musicale Meilleur acteur, drame Meilleur acteur, comédie ou comédie musicale Dune: deuxième partie, presque bredouille Les films en nomination Meilleur film, drame Meilleur film, comédie ou comédie musicale

La grande messe du cinéma et première remise de prix de l’année a lieu le dimanche 5 janvier. Car, pour la deuxième année postscandale, l’organisation des Golden Globes mise sur un événement rassembleur, exempt de toute controverse. Voici donc les affrontements à surveiller…

Meilleure actrice, drame

Les responsables de la soirée de remise de prix se sont assurés de nommer des actrices susceptibles d’attirer tant le grand public que les cinéphiles avertis. Angelina Jolie, pour l’excellent film Maria, de Pablo Larrain, est la grande favorite, l’actrice rendant avec justesse et conviction les dernières semaines de la vie de la diva Maria Callas. La deuxième favorite est la Brésilienne Fernanda Torres, dont la performance dans I’m Still Here a été récompensée à Cannes en mai dernier. Tilda Swinton pour La chambre d’à côté, Kate Winslet pour Lee et Pamela Anderson pour The Last Showgirl pourraient créer la surprise. Quant à Nicole Kidman, le buzz autour de Babygirl, pas plus que son jeu, ne suffit pas à justifier une statuette.

Hollywood sur son 31: les luttes serrées des Golden Globes

Photo fournie par MUBI

Meilleure actrice, comédie ou comédie musicale

Cette catégorie permet aux organisateurs de continuer à ratisser large, tout en allant chercher les succès du box-office. Car c’est évidemment Cynthia Erivo, impeccable Elphaba dans Wicked, de Jon M. Chu, qui est en position de tête. Mais elle est talonnée de près par Mikey Madison pour Anora, dans son rôle de travailleuse du sexe qui épouse le fils d’un oligarque russe écrit spécialement pour elle par le réalisateur Sean Baker… d’autant que le long métrage a obtenu la Palme d’or à Cannes. Dans des rôles aussi déjantés que surprenants, Amy Adams pour Nightbitch et Demi Moore pour La substance arrivent loin derrière dans les pronostics. Et, malgré tout leur talent, ni Zendaya, qui crève l’écran dans Challengers, ni Karla Sofia Gascon, pour le Emilia Pérez de Jacques Audiard, ne devraient repartir avec la statuette.

Photo fournie par UNIVERSAL STUDIOS

Meilleur acteur, drame

Chez les hommes, les cinq nommés ont une chance non négligeable d’être couronnés, même si Adrien Brody, pour Le brutaliste, part avec une courte longueur d’avance, pour sa performance en architecte survivant de la Shoah tenu sous la coupe d’un mécène (Guy Pearce en nomination dans la catégorie du rôle de soutien). Évidemment, Timothée Chalamet, excellent en Bob Dylan au début de sa carrière dans Un parfait inconnu, pourrait charmer les votants, tout comme Daniel Craig, inoubliable en gai dans le Mexico des années 1950 dans Queer. Si le panel d’électeurs des Golden Globes souhaite se mêler de politique, la statuette pourrait aller à Colman Domingo pour son rôle de détenu qui monte une pièce de théâtre dans Sing Sing ou à Sebastian Stan, en Trump détestable et plus vrai que nature dans L’apprenti. Et la performance de Ralph Fiennes en cardinal chargé de l’élection d’un nouveau pape qui se retrouve en plein milieu d’une guerre de pouvoir pourrait, également, remporter la récompense suprême.

Photo fournie par MÉTROPOLE FILMS DISTRIBUTION

Meilleur acteur, comédie ou comédie musicale

Fait inhabituel, Sebastian Stan est également en nomination dans cette catégorie pour son rôle dans Un homme différent. Mais il risque de ne pas faire le poids face à Jesse Eisenberg, parfait dans A Real Pain, comédie douce-amère qu’il a réalisée et dans laquelle il donne la réplique à un Kieran Culkin dont on ne peut que déplorer l’absence dans les nominations. Glen Powell pour l’efficace Tueur à gages, Gabriel LaBelle pour le convenu Saturday Night, Hugh Grant pour Hérétique et Jesse Plemons pour Sortes de gentillesse complètent cette catégorie.

Photo fournie par FOX SEARCHLIGHT

Dune: deuxième partie, presque bredouille

En 2022, la première partie du Dune de Denis Villeneuve avait été en nomination pour trois Golden Globes, dont ceux du meilleur film et de la meilleure réalisation, mais elle n’était repartie qu’avec la statuette de la meilleure trame sonore, composée par Hans Zimmer.

Cette année, le long métrage du réalisateur de chez nous qui met en vedette Timothée Chalamet et Zendaya n’a été cité que dans deux catégories, «Meilleur film, drame» et «Meilleure trame sonore», aussi composée par Hans Zimmer. Et, cette fois-ci, la réalisation de Denis Villeneuve a été boudée.