Le chancelier allemand Olaf Scholz a de nouveau appelé, samedi, «tous les pays, qu’ils se trouvent à l’est ou à l’ouest», au respect des frontières internationales, soulignant qu’«aucun pays n’est l’arrière-cour d’un autre».
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«Le principe de l’inviolabilité des frontières s’applique à tous les pays, qu’ils se trouvent à l’est ou à l’ouest […] qu’il s’agisse d’un petit pays ou d’un pays très grand et très puissant», a déclaré le chancelier devant son parti social-démocrate (SPD) à Berlin, quelques jours avant l’investiture de Donald Trump.
Le chancelier allemand Olaf Scholz avait directement mis en garde cette semaine le milliardaire républicain après ses déclarations menaçantes sur le Groenland, le Panama ou le Canada.
La référence aux visées expansionnistes de Donald Trump était transparente, samedi, même s’il n’a pas cité le nom du futur président américain. Il a également dénoncé «la guerre d’agression impitoyable de la Russie» contre l’Ukraine.
«L’inviolabilité des frontières est un principe central du droit international. Aucun pays n’est l’arrière-cour d’un autre. Aucun petit pays ne doit avoir à craindre ses grands voisins. C’est au cœur de ce que nous appelons les valeurs occidentales», a dit le dirigeant allemand, qui s’exprimait lors d’un congrès du SPD à Berlin organisé en vue des élections législatives du 23 février en Allemagne.