Près de 200 ans après sa mort, l’œuvre de Ludwig van Beethoven sera célébrée lors d’un festival entièrement consacré au légendaire compositeur allemand, ce printemps, à Québec.
C’est l’Orchestre symphonique de Québec (OSQ) qui est derrière la tenue de cet événement qui s’amorcera en février, mais dont les activités seront surtout concentrées dans la période du 27 mars au 17 avril.
«Je veux que toute la ville vibre au rythme de Beethoven», s’emporte le directeur musical de l’OSQ, Clemens Schuldt, celui qui a eu l’idée d’organiser ce festival.
Pourquoi Beethoven? Pour sa musique, bien sûr, mais aussi pour mettre de l’avant un aspect de sa personnalité moins connu du public, à savoir la défense de valeurs comme la paix, la fraternité et l’égalité entre les hommes, fait valoir M. Schuldt, lui-même un grand admirateur de Beethoven.
«L’impact de la musique de Beethoven sur mon cœur et mon corps, c’est vraiment extrêmement fort. Après une pièce de Beethoven, c’est peut-être trop poétique de le dire ainsi, mais je me sens changé.»
Party Beethoven
Ce festival s’articulera autour de trois grands concerts – un par semaine en mars et en avril – qui permettront au public de renouer avec les immortelles Cinquième symphonie, Neuvième symphonie et L’Empereur, celle-ci interprétée au piano par Marc-André Hamelin.
Il y aura aussi des activités dans les écoles, des conférences, la projection d’un documentaire et même un party Beethoven avec un DJ et The Lost Fingers à l’Université Laval.
«Ce sera comme une pièce de théâtre autour de la musique. Nous allons jouer des versions jazz ou électro de Beethoven et tout le monde va danser», décrit Clemens Schuldt.
Une expérience à répéter
Embauché il y a deux ans à peine, l’artiste originaire d’Allemagne fait donc déjà sa marque à Québec en imaginant un tel festival.
«L’Orchestre symphonique de Québec a joué Beethoven régulièrement par le passé. Il y a une grande tradition avec ce compositeur, mais c’est vraiment nouveau pour l’orchestre et aussi pour la ville d’avoir trois semaines avec beaucoup d’activités dans des lieux très différents», indique Clemens Schuldt
Il souhaite déjà répéter l’expérience.
«L’équipe de l’orchestre va me tuer parce que c’est beaucoup d’ouvrage, rigole-t-il, mais je rêve d’organiser un événement comme ça, peut-être à propos d’un autre compositeur, à tous les deux ou trois ans. J’ai plein d’idées.»
Les détails de la programmation sont disponibles au osq.org/festival-beethoven.