Récemment invitée au balado Ouvre ton jeu, Vanessa Pilon s’est confiée sur les épreuves qui ont fragilisé son couple ces dernières années.
Elle est notamment revenue sur la tourmente dans laquelle son couple a été plongé après que son conjoint, Alex Nevsky, ait été accusé d’avoir entretenu une relation toxique avec une ex-partenaire dans la mouvance du #moiaussi, en 2020.
«Ça m’a ouvert les yeux sur qui était vraiment là pour moi quand ça brasse. En même temps, ce n’était pas mon histoire. Ce n’était pas à moi de me l’approprier», a-t-elle d’abord indiqué à Marie-Claude Barrette, ne cachant pas qu’elle avait tout de même vécu difficilement cette tempête et que leur couple avait été ébranlé.
«Ce n’était pas ma situation, mais j’en vivais quand même beaucoup de ces conséquences-là. Ç’a été vraiment un gros apprentissage pour moi», a ajouté l’animatrice, expliquant qu’elle avait eu à se recentrer dans ses assises pour mieux soutenir son compagnon.
«On avait à faire ce chemin dans l’intimité de notre maison et de notre famille. Ça nous a vraiment solidifiés», a poursuivi l’ex-collaboratrice de Salut Bonjour, soulignant que cette épreuve avait été un moment charnière de leur relation.
Survivre à la perte d’un enfant
Au cours du balado, l’animatrice a également abordé avec Marie-Claude Barrette le deuil périnatal et les impacts que cette épreuve a eus sur sa famille.
«La femme dans le deuil périnatal vit quelque chose de très concret dans son corps: les hormones, l’expérience physique, et c’est quelque chose de très intime. Pour les personnes qui ne portent pas l’enfant, c’est un peu plus abstrait, plus conceptuel», a-t-elle dit.
«Je voulais que mon chum le vive aussi intensément que moi, mais ce n’était pas réaliste. Quand j’ai fait la paix avec ça, j’ai réalisé que c’était aussi ça se soutenir. Si on avait été les deux au fond en même temps on n’aurait pas pu se soutenir mutuellement et traverser ça ensemble. Ç’a été vraiment un autre moment qui nous a permis de nous solidifier», a-t-elle poursuivi.
Elle a également ajouté que d’avoir eu à traverser ces deux épreuves lui avait permis de faire le ménage autour d’elle dans ses relations avec les autres, de prendre conscience des gens qui l’entourent.
Un an sans maquillage
L’an passé, Vanessa Pilon s’est lancé le défi de passer un an sans se maquiller.
L’idée derrière cette initiative était de se reconnecter avec elle, mais aussi de s’accepter pleinement, sans essayer de dissimuler quelque chose.
«Je me suis posé la question pourquoi je me maquillais, et je n’avais pas la vraie réponse… Je pense que j’avais besoin d’aller explorer cette question», a-t-elle dit.
«À la fin de cette année sans maquillage, j’ai été capable d’accepter le fait que des fois j’ai envie de me maquiller, que je ne me sens pas si confiante et que le maquillage m’aide à être plus confiante ou que j’ai envie de poser ce geste-là parce que c’est comme ça que je me sens aujourd’hui», a-t-elle dit.
«J’ai réalisé aussi tout le temps que j’avais repris pour moi dans la dernière année. Les petites demi-heures quotidiennes ce sont des demi-heures que j’ai prises pour méditer, faire du Pilates et passer plus de temps avec ma fille», a-t-elle poursuivi.