L’épais tapis blanc qui recouvre les rues de Montréal cause du fil à retordre au personnel paramédical étant donné que plusieurs de leurs interventions prennent plus de temps.
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Urgences-santé a d’ailleurs suspendu mardi toutes ses activités non essentielles en raison des conditions difficiles sur le terrain qui s’ajoutent à un volume d’appels plus important qu’à l’habitude.
La situation s’est toutefois améliorée, mercredi, mais les conditions demeurent un enjeu pour le personnel sur le terrain.
«Sur certains boulevards, on peut voir que les trottoirs sont relativement bien dégagés, affirme le porte-parole d’Urgences-Santé, Jean-Pierre Rouleau. Aussi, ce qui permet des accès au domicile, on le voit bien, les entrées de garage qui ont été déneigées par les propriétaires, donc ça nous permet souvent d’avoir accès au trottoir et d’emprunter le trottoir jusqu’à l’adresse.»
«Par contre, quand on arrive dans des rues plus petites où il n’y a eu à peu près pas de déneigement, à ce moment-là, le travail est beaucoup plus complexe», ajoute-t-il.
C’est pourquoi les ambulanciers demandent à la population de les aider en déblayant l’accès aux résidences en priorité.
Dans le Grand Montréal, les services d’urgence reçoivent une soixantaine d’appels par heure.
Voyez les explications complètes dans la vidéo ci-dessus