Les mauvais sondages s’accumulent pour Justin Trudeau. Normalement, il ne sera plus premier ministre après les prochaines élections fédérales.
On sent chez les Canadiens un ras-le-bol. Mais un ras-le-bol de quoi?
De ce personnage aux capacités intellectuelles incertaines, au charisme de moniteur de camp de vacances?
Probablement. Il y a des limites à se faire gouverner par un GO.
Légèreté
Mais le rejet est plus profond.
Justin Trudeau a surtout parachevé la transformation du Canada en pays laboratoire, dans une vaste entreprise d’ingénierie sociale.
On en connaît les paramètres: sous Trudeau, le Canada a fait le pari d’une immigration massive sans respecter un instant ses capacités d’intégration.
Conséquence: le Canada est même devenu inhospitalier envers les Canadiens qui ont quasiment été chassés du marché immobilier. La classe moyenne en souffre.
S’ajoute à cela un multiculturalisme fanatique favorisant la ghettoïsation des communautés immigrées et défavorisant l’intégration. Le Canada est devenu un pays sans identité – seuls les Québécois résistent à ce mouvement d’effacement identitaire programmé.
Faut-il rappeler que les Canadiens se font régulièrement dire qu’ils habitent un pays qui ne serait pas le leur? C’est la fameuse théorie des territoires non cédés. Il y a quand même des limites à se faire insulter ainsi.
Il ne faut pas oublier que le gouvernement Trudeau a endetté le Canada maladivement. Il a créé les conditions d’une crise économique dont nous payerons tous le prix. La prospérité canadienne est artificielle, et pourrait s’écrouler.
Laboratoire
Il a multiplié aussi les programmes sociaux dans des champs de compétence provinciale – c’est-à-dire qu’il a multiplié les dépenses dans des secteurs d’activité qui ne relèvent aucunement du gouvernement fédéral.
Le Canada est devenu un pays laboratoire, pratiquant un néo-socialisme multiculturaliste qui appauvrit ceux qui l’habitent en plus d’effacer leur identité, car il croit devenir le modèle idéal pour l’humanité.
Aujourd’hui, ce mythe se craquelle. Il était temps.