Tête d’affiche d’un gala de boxe pour la huitième fois, ce jeudi au Casino de Montréal, la Québécoise Kim Clavel s’en promet pour son duel contre la Mexicaine Mayela Perez, mais aussi pour la suite des choses.
Certes, il ne s’agira pas d’un combat de championnat du monde, mais Clavel (19-2-0, 3 K.-O.), qui remonte bien la pente après ses deux défaites douloureuses de 2023, prends ce duel très au sérieux.
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«C’est une routière qui a beaucoup d’expérience, elle a quand même 51 combats professionnels», a-t-elle rappelé au sujet de Perez (20-27-4, 10 K.-O.), mardi, lors d’un entretien à l’émission «JiC».
«Je suis consciente que ce n’est pas une (Evelin) Bermudez ou une (Yesica Nery) Plata, mais c’est une fille qui en a connu, de la boxe, qui s’est promenée partout dans le monde, a-t-elle poursuivi. Elle a affronté des championnes du monde. Elle s’est déjà fait passer le K.-O. une fois, mais c’était en 2010, ça fait longtemps.»
«Le plus grand piège serait de la prendre à la légère», a-t-elle ensuite résumé au sujet de sa rivale aux «mains pesantes».
Pas fini
À 34 ans, Clavel a déjà une belle carrière derrière elle, mais alors que la boxe féminine apparaît en plein essor, la populaire pugiliste estime avoir encore des choses à accomplir, elle qui pense notamment à aller évoluer chez les 105 livres.
«Ça pourrait être une belle opportunité», a-t-elle dit au sujet de cette division, où il y a des ceintures en jeu. Elle aimerait entre autres affronter la Costaricaine Yokasta Valle.
«Je pense que j’ai encore de belles opportunités qui m’attendent, a-t-elle insisté. C’est sûr que je n’ai pas envie de boxer encore cinq ans, alors ça va être prochainement. Les mois et les opportunités qui vont suivre vont vraiment dessiner le reste de ma carrière. Mais j’ai l’impression qu’on est dans une belle ère de boxe féminine, de sport féminin en général.»
Plus ça va, plus les boxeuses obtiennent de la visibilité et de belles bourses. Clavel se réjouit pour la génération à venir, qui pourra de mieux en mieux vivre de ce sport, voire compter des millionnaires.
«Les portes s’ouvrent et les femmes entrent dedans, je trouve ça beau», a-t-elle résumé.
Voyez l’entretien complet en vidéo principale.