Dans la foulée du gigantesque contrat de 765 millions consenti par les Mets de New York à Juan Soto, les petits marchés du baseball majeur sont-ils plus que jamais écartés de la course aux grands honneurs? Édouard Julien estime que non.
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L’an passé, c’était Shohei Ohtani qui paraphait une entente de 700 millions pour 10 ans avec les Dodgers de Los Angeles. Quelques mois plus tard, l’équipe remportait la Série mondiale.
Cette fois, c’est Soto qui propulse la masse salariale des Mets dans une autre stratosphère, elle qui s’élevait déjà à 324 millions en 2024.
Dans les 10 dernières années, la seule équipe qui a remporté les grands honneurs sans figurer dans le top 10 des masses salariales a été les Royals de Kansas City, qui se trouvaient au 13e échelon, en 2015.
Dans cette orgie de millions, Édouard Julien croit que les Twins, qui jouaient avec la 12e plus basse masse salariale la saison dernière, peuvent encore danser avec les grands.
«On est une équipe dans un plus petit marché, mais il ne faut pas se donner des défaites. Les Dodgers ont mis beaucoup d’argent dans leur équipe aussi et on les a battus durant la saison. Ça nous donne confiance», a-t-il plaidé.
«Ça reste une game et n’importe quoi peut arriver. Les Tigers avec leur petite masse salariale ont battu Houston. On doit juste avoir la bonne équipe au bon moment», a-t-il rappelé.
Une bonne chose
La saison prochaine, Julien devrait toucher un salaire de 800 000$ américains. Il se réjouit que des montants de plus en plus importants soient octroyés aux joueurs.
«C’est sûr qu’on ne joue pas seulement pour l’argent, mais c’est le fun de voir que des contrats comme celui de Soto sont donnés. Je ne pense quand même pas à ça, et mon but, c’est de rester longtemps dans les majeures et d’être un modèle pour les jeunes joueurs de baseball», a-t-il spécifié.
En 2023, les Twins avaient terminé la saison au premier rang de la division Centrale et fait un bon bout de chemin, jusqu’aux séries de division contre les Astros de Houston.
La saison dernière, l’équipe a glissé au quatrième rang derrière Cleveland, Detroit et Kansas City, mais Julien ne se décourage pas et se sert de la fameuse formule du Canadien de Montréal.
«Ça n’a pas été la saison qu’on espérait pour l’équipe l’année dernière, mais on conserve le même noyau de joueurs, donc on sera encore dans le mix pour les éliminatoires.»