David Desharnais a partagé son quotidien avec Connor Hughes à Fribourg durant trois saisons. Quand le gardien est arrivé dans l’ouest de la Suisse à l’aube de la saison 2020-2021 pour obtenir ses premiers départs en Ligue nationale A, jamais le Québécois aurait cru que Hughes ferait son chemin jusqu’au Rocket.
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Alors auxiliaire à Reto Berra, le gardien à la double citoyenneté canadienne et suisse ne démontrait pas la meilleure des attitudes à l’entraînement.
En fait, parce qu’il était l’élu du temps supplémentaire et de divers exercices pour les attaquants, la «steam» lui sortait fréquemment par les oreilles.
«Il bougonnait et chialait. Il voulait un peu que tout lui soit donné, raconte l’attaquant québécois au bout du fil en parlant fièrement de son ancien coéquipier avec Le Journal.
«Il n’était pas le meilleur gardien, car il ne se battait pas dans son filet, ajoute-t-il. Il avait les aptitudes et le gabarit, mais il ne montrait pas la bonne attitude.
«Un jour, avec les commentaires de ses coéquipiers et un peu tout le monde, quelque chose a dû cliquer dans sa tête et il a changé, poursuit-il. Il a commencé à travailler très fort et mettre tous les efforts. Puis, il a reçu plein de belles opportunités.»
Photo AFP
De bonnes expériences
Desharnais pointe, notamment, sa présence à la Coupe Spengler, son défi de remplacer Berra, blessé, à Fribourg et son contrat à Lausanne, où il a participé à la finale.
«Il a forcé la main aux équipes sans gardien numéro un à lui offrir une place et un contrat. Je sais qu’il a travaillé super fort pour se rendre là où il est avec le Rocket et l’organisation du Canadien», affirme l’ancien attaquant du CH à propos de celui qu’il décrit comme un chic type.
Photo d’archives, AGENCE QMI
«Je suis très fier de lui. Il a dû prendre tous les commentaires au fil des ans et il les a appliqués. Je trouve ça l’fun, car il a pu avancer.
«Hughes a une très belle histoire. J’espère qu’il pourra voler un poste et même jouer des matchs avec le Canadien.»
Dire qu’il y a quatre ans, Hughes faisait du boudin dans son demi-cercle à Fribourg, très loin de la Place Bell…
