En vertu du verdict historique prononcé jeudi, Donald Trump pourrait se voir interdire l’accès au Canada.
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Des avocats en immigration ont confirmé à TVA Nouvelles que, techniquement, la condamnation de l’ex-président l’empêche d’entrer au pays.
Pour être en mesure de traverser la frontière, M. Trump devrait obtenir un permis de séjour temporaire que le ministre de l’Immigration a le pouvoir discrétionnaire d’accorder ou non.
La question risque d’être soulevée l’an prochain si Donald Trump redevient président, puisque le sommet du G7 doit avoir lieu en sol canadien en 2025.
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Par ailleurs, la condamnation de l’ex-président n’est pas passée inaperçue à Ottawa.
Le sujet était sur toutes les lèvres, vendredi, dans les corridors du parlement.
Justin Trudeau n’a effectué aucune déclaration jusqu’ici, mais d’autres élus fédéraux ont indiqué être inquiets du climat social qui domine aux États-Unis et des possibles répercussions de ce procès au nord de la frontière.
«Ça m’inquiète», a avoué le député du Bloc Québécois, Xavier Barsalou-Duval. «Ce qui m’inquiète surtout, c’est le climat qui s’installe: une espèce de climat où on a toujours une méfiance envers tout le monde.»
«Quand on doute de l’autorité de la Cour en disant que la cour est partisane ou qu’elle n’est pas objective, c’est une tendance qui n’est pas très bonne pour une démocratie», a pour sa part clamé Francis Scarpaleggia, du Parti libéral du Canada.
«C’est du jamais-vu, mais ce qui va avoir un impact, c’est l’élection», a affirmé le député libéral Dan Vandal.
«Évidemment, on suit ça attentivement, parce qu’on sait que peu importe le gouvernement américain, on a besoin de travailler avec le gouvernement américain pour défendre les intérêts des Québécois et des Canadiens», a déclaré le ministre Jean-Yves Duclos.
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