[À VOIR] Un spectateur s’empare du sac d’un golfeur à l’Omnium canadien

HAMILTON | En quelques minutes à peine, les spectateurs réunis autour du tertre du 3^e trou au Hamilton Golf and Country Club ont assisté à une scène à la fois désolante et surprenante. Le réputé cadet Mike «Fluff» Cowan a glissé dans une pente détrempée et s’est blessé. Ne pouvant continuer son travail, un spectateur est alors venu à la rescousse du golfeur C.T. Pan pour traîner son sac.

«Fluff» est connu du métier depuis des décennies. L’homme à la moustache, âgé de 76 ans, a trimballé les sacs de Tiger Woods (1996 à 1999) et Jim Furyk (1999 à 2024), mais aussi de Peter Jacobsen (1978-1996) et Ed Sabo (1976-1978). 

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Depuis quelques semaines, il s’occupait de celui du Taïwanais C.T. Pan. 

En ronde finale pluvieuse de l’Omnium canadien, le légendaire cadet a glissé avant de rejoindre l’allée. Le septuagénaire a mis quelque temps à se relever, visiblement blessé. Mais il a tenu à poursuivre son chemin en reprenant le sac, mais en vain. 

Le cadet de l’Irlandais Shane Lowry l’a repris pour faire avancer le groupe. 

Un spectateur, solide gaillard, s’est alors proposé à prendre le relais. Il est à noter que c’est permis selon les règlements du circuit de la PGA. 

«J’ai aidé Fluff à enlever son dossard, a raconté le bon samaritain qui est un fanatique de golf, Paul Emerson, au représentant du circuit de la PGA. Je l’ai enfilé et je me suis dirigé vers le fanion.»

Une fois rendu sur le vert pour occuper sa nouvelle fonction, l’homme a salué le compagnon de jeu de son nouveau patron avant de lui serrer la pince. 

Paul Emerson est venu à la rescousse de C.T. Pan pour transporter son sac sur quelques trous en ronde finale.


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Dans des conditions difficiles, Pan se tirait bien d’affaire alors qu’il jouait la normale après neuf trous. Il se trouvait alors au 40^e rang. Un cadet du service de la PGA avait déjà pris le relais. Mais celui du golfeur français Paul Barjon, Al Ridell, est venu en relève pour terminer la ronde finale. Originaire d’Hamilton, celui-ci connaît le Taïwanais depuis ses débuts sur le circuit canadien. 

Coupé par ses lunettes à l’arcade sourcilière dans sa vilaine chute, Cowan se portait tout de même bien aux dernières nouvelles.