Les réactions étaient déjà unanimes concernant la pièce Le père Noël est une ordure, mais en atteignant le plateau des 50 000 billets vendus quelques semaines avant de s’installer à Québec, le sentiment du devoir accompli est encore plus fort au sein de l’équipe.
André Robitaille avait de grandes pointures à chausser en prenant en charge l’adaptation et la mise en scène de la comédie Le père Noël est une ordure, mais comme on dit, les paris les plus risqués sont souvent les plus payants. À preuve, en moins d’un an, sa reprise de ce classique français de 1979, adapté au cinéma en 1982, a trouvé preneur à plus de 50 000 reprises.
«Je pense qu’on est arrivé à respecter l’œuvre originale et la vision de ses créateurs, tout en exploitant au maximum le talent de nos comédiens et en y apportant une touche 2024», se réjouit-il, rencontré par Le Journal en compagnie de deux acteurs clés de la pièce, Mario Jean et Jean-Michel Anctil.
Ces derniers abondent également dans ce sens, en ajoutant que ce qu’ils préfèrent de la pièce est le sentiment du devoir accompli qu’ils en retirent.
«Ce que j’aime le plus, c’est de voir qu’on a réussi notre pari de reprendre un classique français en y mettant notre touche québécoise», soutient Mario Jean. «On le voit tout de suite à la fin des shows: les gens se lèvent d’un bond pour applaudir», renchérit Jean-Michel Anctil.
Mario Jean, André Robitaille et Jean-Michel Anctil.
Photo Alexandre Caputo/Le Journal de Québec
Gonflés à bloc pour Québec
Le père Noël est une ordure trouvera refuge à la salle Albert-Rousseau de Québec pour la majeure partie du mois de juillet. Selon les trois vétérans de la scène, il s’agit de l’endroit idéal pour célébrer le triomphe de leur œuvre.
«[La salle Albert-Rousseau], je la mettrais sur des roulettes et je partirais avec en tournée. Elle est facilement dans mon top 5 des salles au Québec», affirme Mario Jean. «Les plafonds sont plus bas et les balcons sont près de la scène, donc les réactions du public se rendent vraiment bien jusqu’à nous, c’est très enveloppant», ajoute Jean-Michel Anctil, en évoquant du même souffle le confort des loges et la qualité du service aux artistes en coulisses.
Le père Noël est une ordure sera présentée à la salle Albert-Rousseau du 6 au 28 juillet et s’installera ensuite à la salle Odyssée de Gatineau, du 3 au 11 août.
