Pour son prochain album, Matt Holubowski s’est lancé le défi de «rebâtir» sa musique.
Après avoir repris contact avec les tubes de sa jeunesse – ces véritable bangers qui ont marqué la fin de son adolescence –, l’auteur-compositeur-interprète a eu envie d’écrire des chansons plus épurées, plus simples, plus directes.
«Mon dernier album, ç’a été un processus de création laborieux. L’idée était d’y dissimuler plein de petits easter eggs ici et là. Mais il y en avait tellement qu’à un moment donné, ça devenait épuisant autant pour moi que pour les gens», a confié en riant le chanteur, reconnaissant qu’il est possible de créer des chansons riches, mais faciles d’approche et faciles à écouter.
Portrait de l’auteur-compositeur-interprète Matt Holubowski.
Joël Lemay / Agence QMI
«Je me suis mis au défi d’écrire les chansons les plus courtes possibles. C’est quelque chose que je n’ai jamais vraiment fait. Je me suis toujours laissé un peu emporter. J’écris de longues chansons, de sept ou huit minutes, parce que c’est ce que j’aime écouter, mais depuis un temps, j’ai le goût de quelque chose de nouveau. De dire ce que j’ai à dire en moins de temps», a-t-il poursuivi.
Matt Holubowski a déposé le mini EP Somewhere, Someone chez les disquaires au début du printemps. Un projet qu’il décrit «comme un ovni», comme la culmination d’une période d’essai, de prise de risque, d’improvisation et de jam avec son groupe, mais qui n’est pas forcément le présage de son prochain projet musical.
«Je souhaite pouvoir faire plein de petits projets qui puissent se complémenter. […] Le EP permet de faire une proposition artistique sans nécessairement faire un statement de “voici comment je me résume”. Ça laisse plus de place à la multitude», a souligné le chanteur découvert à La Voix, en 2015, ajoutant que sa prochaine sortie musicale restait encore très floue dans son esprit pour l’instant.
Joël Lemay / Agence QMI
Matt Holubowski sera en concert le 4 août prochain au Jardin botanique dans le cadre de la série Les arts s’invitent au Jardin. Décontracté de nature, le musicien en profitera pour proposer de nouveaux arrangements et revisiter certaines pièces de son répertoire, mais aussi pour donner un second souffle à quelques titres de son premier album, Ogen, Old man, qui a fêté son 10e anniversaire vendredi.
La feuille de route pour la soirée va cependant probablement s’écrire quelques heures, ou peut-être même quelques minutes avant de monter sur scène.
«Ça va dépendre de la vibe, de l’espace. Je suis assez sensible aux énergies de l’endroit, donc, souvent je décide ce que je vais faire en fonction de la scène, de la température et des gens qui sont là», a-t-il dit.
L’artiste conclura en septembre prochain une vaste tournée pancanadienne qui l’a aussi mené en Europe au cours de la dernière année.
Les arts s’invitent au Jardin
Dans le cadre de la série Les arts s’invitent au Jardin, Helena Deland sera en concert ce dimanche, au Jardin botanique.
Andrea Lindsay et Luc De Larochellière (11 août), Cindy Bédard (18 août) et Simon Leoza (25 août) se produiront quant à eux le mois prochain.
